Décision d’application du décret taxi annulée par le Conseil d’État : temporairement plus de nouvelles licences pour les taxis

Le décret d’application du décret taxi a été annulé par le Conseil d’Etat le 30 mars 2023. C’est le résultat d’une requête en annulation du secteur des taxis, a rapporté mercredi le cabinet de la ministre flamande de la Mobilité Lydia Peeters (Open Vld). L’annulation signifie qu’aucun permis et laissez-passer de conducteur ne peuvent plus être délivrés.

Le décret sur les taxis a été approuvé par le Parlement flamand au printemps 2019. Les taux fixes existants ont été supprimés. Les opérateurs pouvaient désormais déterminer leur propre prix. Le quota de 1 taxi pour 1 000 habitants a également disparu, tout comme la limitation de la zone d’exploitation au territoire d’une commune.

Le gouvernement flamand espérait que cela rendrait le taxi moins cher. De plus, le nouveau décret devait encadrer l’arrivée de nouveaux concepts et plateformes de partage comme Uber.

Le décret d’application a été annulé « pour des raisons purement procédurales », selon le communiqué du cabinet du ministre Peeters. « Le gouvernement flamand met tout en œuvre pour qu’une décision modifiée entre en vigueur le plus rapidement possible dans l’intérêt du secteur. » Le gouvernement flamand « a fait le premier pas pour cela mercredi avec l’approbation de principe d’un décret modifié et invoquera l’urgence dans les prochaines étapes », selon le cabinet. On ne sait pas encore quand cet arrêté modifié du Gouvernement flamand (BVR) entrera en vigueur.

Pas de nouveaux permis

La conséquence concrète de l’annulation du décret d’application est que les conditions d’application du décret, ainsi que les procédures d’obtention des permis et laissez-passer de conducteur, ne sont plus en vigueur. C’est pourquoi le gouvernement flamand demande aux autorités locales de ne pas délivrer de nouveaux permis et laissez-passer de conducteur, car il existe actuellement des risques juridiques. Ceux qui ont déjà des permis et un permis de conduire peuvent continuer à faire leur travail.

L’arrêt du Conseil d’État n’a aucun impact sur l’exécution par les services de police, selon le cabinet du ministre Peeters, mais les services de police peuvent uniquement vérifier si les conducteurs et les opérateurs ont les bons permis et cartes de conducteur et ont payé.



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