Voyage réel et virtuel ensemble
Le tout dans un environnement de simulation intégré, où le réel se confond avec le virtuel dans un scénario de fonctionnement unique. Ici, il est possible de reproduire des espaces complexes capables de voir jusqu’à 10 avions opérer « entre des forces amies et ennemies qui interagissent comme si elles volaient toutes dans le même ciel ».
Garantir un soutien opérationnel à l’Ifts « à travers un service d’appui logistique
intégré, qui optimise la gestion des flottes et des simulateurs pour permettre une efficacité maximale» sont Leonardo et CAE, à travers la coentreprise « Leonardo CAE Advanced Jet Training ». Sur cette base, les futurs pilotes de chasse effectueront des vols d’entraînement en solo et en formation, des missions de ravitaillement en vol, des missions de combat manœuvré, appliquant des techniques et tactiques avancées pour remplir les principales missions du vol militaire, de jour comme de nuit.
Cibler 80 pilotes
« Pour le moment, nous formons une vingtaine de personnes qui ne sont que la partie embryonnaire – a précisé le chef d’état-major de l’armée de l’air Luca Goretti lors de la présentation de l’initiative -, lorsqu’elles seront pleinement opérationnelles, elles seront 56 et à partir de l’année prochaine nous arriverons à pleine capacité avec 80 futurs pilotes, il y avait des demandes excédentaires et nous avons dû rejeter quelqu’un sur le moment ». Il y aura une réserve de vingt places pour les futurs pilotes italiens. « Ce campus a une valeur ajoutée – a souligné Goretti – qui est humaine, ici de nombreux jeunes de différents pays vont travailler ensemble, il y aura un échange continu de compétences, une réalité comme celle-ci n’existe pas en Europe ».
Une infrastructure impressionnante
« C’est un endroit qui pourrait se trouver dans n’importe quel pays avancé du monde. Une infrastructure impressionnante – a commenté Roberto Cingolani, ancien ministre et actuel PDG de Leonardo -. On m’a demandé de faire quelques pas vers l’avenir, non seulement pour la défense et la sécurité nationale, mais aussi pour la sécurité de l’information, les infrastructures et l’énergie. Il faudra regarder, comme ce qui se passe aux portes de l’Europe, en Ukraine, nous l’enseigne, à l’importance des technologies qui vont au-delà de la balle, de l’octet, de la très forte pénétration numérique».