Débuts amers pour Gattuso, Marseille s’incline 3-2 à Monaco

L’aventure de Gattuso sur le banc olympien a débuté par une défaite. Le jeune Akliouche a été décisif

Alexandre Grandesso

– Paris

Bien sûr, le résultat n’est pas celui espéré, mais l’effet Gattuso est déjà là. Un électrochoc bien visible et efficace pour un Marseille secoué par la fuite de Marcelino, après les menaces des ultras, mais régénéré au moins en esprit par l’Italien. Peut-être que la victoire souhaitée n’est pas arrivée, mais par rapport au dernier match, perdu passivement 4-0 au PSG, c’est une toute autre histoire. Mais c’est finalement Monaco qui s’est imposé, emmené par Akliouche, 21 ans, avec un doublé et une passe décisive pour Balogun, annulant le double avantage marqué par Ndiaye et Gigot. Le premier, après seulement 31 secondes de jeu.

préceptes

En effet, le début a été écrasant pour Marseille qui a marqué dès la première attaque selon les préceptes évoqués par Gattuso lors de la présentation : avec de l’agressivité, de la construction par le bas et la volonté d’amener le danger dans la surface adverse, le tout dans un 4-3. version-3. Aussitôt dit, aussitôt fait, et avec une action développée à gauche, avec des apports de Correa et Veretout, Aubameyang sert à l’intérieur pour Ndiaye qui place à l’intérieur, avec un peu de chance. Si l’idée était aussi de rejeter la négativité, comme l’avait annoncé l’Italien avant le coup d’envoi, Marseille l’a aussi mise en pratique pour réagir à la manière d’Akliouche, impitoyable pour trouver le corner sur les développements d’une touche (8e).

barils

L’équipe de Gattuso a le mérite de maintenir le cap, d’appliquer un pressing encore perfectible et de repartir de l’avant avec Gigot, repéré sur la droite par Ndiaye (18e). Mais Monaco, équipe équilibrée et sans complexes, récupérait l’égalisation grâce à Balogun qui reprenait une frappe du droit, captée par une passe en profondeur de l’efficace Akliouche (23e). Bref, c’est un match de coups continus, entre des actions qui se succèdent et se reprennent même en seconde période, immédiatement marquée par le phénomène Akliouche qui marque le doublé dès ses débuts en tant que titulaire, d’une volée du gauche, avec la quatrième touche du coup de pied de but du gardien de but. Le groupe de Gattuso essaie jusqu’au bout, mais l’égalisation n’arrive pas. Le PSG s’est plutôt contenté d’un match nul et vierge à la dernière place de Clermont.





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