Début remarquable au Deutsches Theater sous la direction d’un nouveau directeur


René Lüdicke sur la planète peuplée de boules en peluche Photo : Thomas Aurin

Par Sébastien Bauer

Dans la première pièce mise en scène par Iris Laufenberg, le metteur en scène Alexander Eisenach aborde les grandes questions de l’avenir sur fond d’un livre tristement célèbre offert en RDA à l’occasion de la consécration de la jeunesse.

Galaxies lointaines et avenir de notre société. La pièce « Espace, Terre, Homme » d’Alexander Eisenach pour le Deutsches Theater est encore plus ambitieuse que l’almanach de la RDA qui lui a donné son nom.

Lors de la première samedi, le public a voyagé pendant quatre heures à travers, entre autres, une cantine socialiste et une planète peuplée de boules en peluche.

Florian Köhler et Felix Goeser évoquent de manière stimulante les mondes parallèles, Julia Gräfner évoque de manière amusante un avenir sans hommes. Et il est encore temps de poursuivre la quête de l’immortalité.

De nombreuses scènes sont amusantes. Également visible pour les acteurs. Mais l’intrigue globale est souvent laissée de côté. En outre, de nombreux débats se situent trop au présent pour une pièce utopique.

Un début néanmoins remarquable pour la direction d’Iris Laufenberg.

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