La présidente de la Chambre, Vera Bergkamp, recevra vendredi matin les chefs de parti de tous les partis élus. C’est le signal de départ pour la formation, ou en d’autres termes, la formation d’une coalition et d’un cabinet.
Les chefs de parti nomment un éclaireur lors de cette réunion. La tâche du scout dans un avenir proche est de découvrir quelles coalitions sont possibles. Le PVV donne un coup de pouce à cet égard. Wilders a déjà annoncé sur X qu’il était leader du SGP Kees van der Staaij en tant qu’éclaireur.
Le recruteur se rendra immédiatement à Bergkamp vendredi après-midi. Il ou elle devrait commencer à travailler immédiatement lundi. Les chefs de parti viennent alors un à un transmettre leurs souhaits, mais aussi leurs blocages.
Cette phase exploratoire ne devrait pas durer longtemps. En 2017, la scout Edith Schippers (VVD) a pu rédiger son rapport final en deux semaines. Son conseil : laissez VVD, CDA, D66 et GroenLinks négocier.
Mais les choses peuvent aussi se passer différemment, comme le montre la formation 2021. Le duo de scouts Kajsa Ollongren (D66) et Annemarie Jorritsma (VVD) a démissionné en raison de la note “position Omtzigt, position ailleurs”. Le duo suivant (Tamara van Ark, membre du VVD et Wouter Koolmees, membre du D66) a également dû quitter rapidement les lieux.
Ontvang meldingen bij belangrijke ontwikkelingen
Les formations prennent de plus en plus de temps
La formation 2021 a été pour le moins brouillonne, et a donc pris un temps historiquement long. Quatre ans plus tôt, la formation avait également pris beaucoup de temps. Cela s’explique en partie par l’échec des négociations entre le VVD, le CDA, le D66 et GroenLinks sur le thème de la migration.
L’informateur, désigné une fois l’exploration terminée, doit diriger ces négociations. Ce n’est que lorsque les partis se mettront d’accord sur un accord de coalition qu’un formateur sera nommé. Le travail de cette personne consiste à former un cabinet.
Avant que cela n’arrive, ce pourrait être à nouveau le printemps. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous saurons peut-être qui succédera à Mark Rutte au poste de Premier ministre.
Wilders : les Pays-Bas veulent PVV, VVD, NSC et BBB
La question des prochaines semaines sera donc de savoir quelle coalition est la plus réalisable. S’il ne tenait qu’au leader du PVV, Geert Wilders, ce serait une combinaison du PVV, du VVD, du NSC et du BBB. Il a écrit cela jeudi sur la base d’un sondage sur X.
Si l’on considère uniquement le nombre de sièges, cela semble être la coalition la plus évidente. À la Chambre des représentants, ces partis disposent ensemble d’une large majorité avec 88 sièges. Il leur manque six sièges au Sénat, mais ils pourraient y trouver le soutien de partis tels que JA21, CDA et SGP.
Mais d’autres options sont possibles. Si le VVD ou le NSC décident de ne pas former de coalition avec le PVV (les deux partis n’ont pas encore précisé ce point), il faudra s’intéresser aux partis plus petits.
Un cabinet minoritaire n’est pas non plus exclu par définition. Cependant, la formation d’un tel cabinet ne semble pas se produire rapidement. C’est le souhait d’Omtzigt, mais Wilders et Yesilgöz ont indiqué pendant la campagne électorale que cette forme n’était pas leur préférence.
En tout cas, il semble presque certain que le GL-PvdA sera dans l’opposition, tout comme le D66. Les deux parties excluent le PVV. Une coalition avec ces partis ne pourra donc voir le jour que si Wilders ne parvient pas à résoudre le casse-tête de la formation.