Cela s’est accompagné d’un « bruit terrifiant », raconte Huizinga. « Vous les entendez arriver et vous ne pouvez qu’espérer qu’ils ne vous tombent pas dessus. Notre armée en a tiré un dans le ciel et cela a fait un énorme bruit. »
Les débris ont ensuite fini sur son terrain. « À environ trois kilomètres et demi de la ferme où nous vivons. »
« C’est la récolte actuelle de pièces de fusée », explique Kees Huizinga dans une vidéo qu’il a lui-même réalisée. « Nous n’avons pas encore trouvé le drone lui-même. »
Huizinga a longtemps soutenu qu’il pouvait se sentir relativement en sécurité dans sa ferme de Kischenci, entre Kiev et Odessa. Après tout, l’Ukraine était à peu près aussi grande que la France, alors quelles étaient les chances que quelque chose se produise ?
« La guerre semblait lointaine à l’époque, mais maintenant ce sentiment est différent », explique Huizinga, qui accueille dans sa ferme des réfugiés venus d’autres régions d’Ukraine.