DÉBAT DU JOUR. Des communes qui peuvent décider elles-mêmes si et combien de contrôles de section elles installent : une bonne idée ? Ceci est votre avis

Une vaste enquête menée par VTM Nieuws et HLN montre que de plus en plus de villes et de communes se concentrent sur les contrôles de tronçons. Qu’en penses-tu? Est-ce une bonne chose que les communes puissent décider elles-mêmes si et combien de contrôles de section elles installent ? Plus tôt dans la journée, nous avons laissé la parole aux experts. Maintenant c’est ton tour.


Kévin Eyselberghs : « Je ne pense pas que quiconque respecte la bonne vitesse devrait avoir peur des contrôles de section, n’est-ce pas ? Ce que les villes et communes sont autorisées à faire, c’est d’améliorer leur signalisation, notamment sur le ring de Bruxelles avec une trentaine de panneaux avec des vitesses différentes à moins de 100 mètres. C’est comme ça qu’on fait des erreurs en tant que conducteur. Ainsi, les conducteurs respectent la vitesse et vous ne recevrez pas d’amende, les communes et les villes mettent à jour leur signalisation.

Herman Beullens : « Non, il faut d’abord mener une étude fédérale pour déterminer s’il y a lieu d’installer un contrôle de section. Ceci afin d’éviter que cela ne devienne une arnaque. Peu ou pas d’accidents, pas d’école à moins de 200 mètres ? Alors pas de contrôle de section !

Ken Goeste : « Les municipalités ont des dettes. C’est pourquoi les contrôles de section servent à combler ces trous. Ni plus ni moins. Nous avons l’honneur douteux d’être le pays le plus policier au monde. Nulle part il n’y a autant de contrôles d’itinéraire, mobiles et statiques qu’ici.

Luc Oostvogels: « Les contrôles de section peuvent être une bonne chose, mais dans la plupart des cas, ils sont une vache à lait pour les communes. C’est pourquoi la loi devrait clairement signaler le contrôle des sections. Avec une bonne signalisation, chacun ajustera sa vitesse et les communes ne pourront rien en tirer.»

Serge Aernoudt : « Le trafic devrait être contrôlé et mis en œuvre par des agences gouvernementales et ne devrait pas impliquer des entreprises privées. Les principes d’égalité ont été violés.

Geert Van den Berghe : « Pourquoi les contrôles de section poussent-ils comme des champignons ? Parce que c’est une façon très simple de remplir les caisses des municipalités ou des villes sous couvert de sécurité routière. Les dispositifs de modération de la circulation doivent être supprimés dans l’espoir que les conducteurs conduiront plus vite afin de pouvoir se voir infliger une amende. C’est un appât. Espérons que les élections déclencheront un tsunami et que les partis disparaîtront très rapidement.»

Cris Verwilligen: «L’émission d’amendes et d’amendes est une tâche qui incombe à la police, pas à la municipalité. Redonnez ce pouvoir à la police et il y aura moins de controverses. Si nécessaire, demandez à des agents en civil de prendre la décision. Et peut-être une bonne idée, tout simplifier et arrêter les amendes en améliorant le réseau routier. Désormais, ils alimentent les caisses municipales et les fournisseurs. Les abus se cachent. Vous n’avez alors plus besoin de ces caméras et la confidentialité est garantie.

Rik Tytgat : « Les statistiques, le cheval de bataille des promoteurs. Mais ces chiffres couvrent tout. S’il y a une diminution, est-ce aux endroits où il y a un contrôle de section ? Quelle est la nature et la cause de l’accident, et que se passe-t-il si les chiffres augmentent à nouveau ? Après la redevance de stationnement et la LEZ, la dernière part en or pour les communes.»

Claude Broucker-Briké : « Plus il y en a, mieux c’est ! Le contrôle des sections garantit la sécurité routière et, surtout, l’argent pour les municipalités qui peuvent réinvestir cet argent. Il y a des règles de circulation à respecter !

Frank Weygaerts : « Parfois c’est nécessaire, car une zone 30 est complètement ignorée par les conducteurs. Mais cela ne devrait pas être décidé par les autorités locales, mais par le pouvoir judiciaire après évaluation du code de conduite. En effet, les amendes arbitraires du GAS constituent une vache à lait bienvenue pour les autorités locales.»

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