L’avant-centre serbe réalise son deuxième plus mauvais départ de son histoire, le Brésilien peine à rentrer dans les mécanismes de Motta. Et Danilo est désormais le dernier choix en défense…
Un avant-centre absent depuis 4 matchs et remplacé à la mi-temps, un achat à 50 millions qui n’a joué que 137 minutes en 6 matchs et un (ancien ?) capitaine désormais relégué au dernier choix de son département. La Juventus, qui a fait match nul 0-0 pour le troisième match consécutif, jouit de la meilleure défense des 5 meilleures ligues européennes, mais s’interroge sur une attaque sans demi-mesure (soit elle marque 3 buts, soit elle n’en marque aucun), il y a trois situations à résoudre. dès que possible.
vlahovic sec
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« C’est un leader positif », « je suis content de son travail », « il a fait une bonne première mi-temps et a aidé l’équipe » : Thiago Motta a toujours essayé de chouchouter son attaquant, mais Dusan Vlahovic ne parvient pas à percer. Et maintenant, il se retrouve officiellement aux prises avec son deuxième pire départ en Serie A : ce n’est qu’en 2020-21 (l’année qui a ensuite marqué son explosion) qu’il avait commencé moins bien, avec un but marqué lors des 11 premiers matchs. Pour le reste, entre la Fiorentina et la Juve, il avait toujours fait mieux : 3 buts lors des 450 premières minutes de Serie A en 2021-22 et 4 lors des deux dernières saisons. Le remplacement à la mi-temps par Weah lors du dernier match contre Naples a ensuite fait sensation : même sans autre avant-centre sur le banc, Motta a préféré y renoncer et insérer un faux neuf comme le fils de son père. C’est peut-être précisément là le problème : selon sa façon d’appréhender le football, le nouvel entraîneur de la Juventus préfère un avant-centre qui se présente, fait ressortir les défenseurs centraux, défend le ballon et favorise l’insertion des milieux de terrain et des ailiers, comme ils l’avaient fait. été, dans les bonnes proportions, Manaj à La Spezia et Zirkzee à Bologne. Vlahovic n’a pas ces caractéristiques, il est plutôt un attaquant de zone et doit encore beaucoup travailler pour se compléter selon ce que demande son entraîneur. De plus, son score actuel reflète également son manque historique d’instinct de tueur, comme en témoignent les opportunités inexploitées contre la Roma et Empoli devant le gardien adverse.
l’énigme de Douglas Luiz
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Peut-être que les quatre-vingt-dix minutes passées sur le banc contre Naples par le deuxième achat le plus cher du marché des transferts estival de la Juve font encore plus de bruit. Pour arracher Douglas Luiz à Aston Villa, les Bianconeri ont investi 50 millions, dont du cash (22), des bonus (3) et la valeur d’Iling Jr. et Barrenechea (25 autres). Et, en ce moment, le plateau pleure : un seul match comme titulaire (à Empoli, remplacé à la 67e minute) et un total dérisoire de 137 minutes jouées sur 540. Au départ, lors des trois premiers matches, le Brésilien était a été tenu à l’écart pour trouver une condition acceptable, après avoir rejoint le groupe tardivement en raison de sa convocation en équipe nationale pour la Coupe de l’America. Dispensé des engagements du Brésil en septembre, on le pensait prêt à occuper une place de titulaire dans l’entrejeu de la Juventus, mais le match à Empoli a montré qu’il a encore du mal à rentrer dans les mécanismes de Thiago Motta. C’est une question de caractéristiques : Douglas préfère avoir le ballon aux pieds et s’installer de bas, tandis que Motta demande aux milieux de terrain de se jeter dans la surface dans les espaces ou d’échanger avec les ailiers. En ce sens, sa carte thermique était évidente : à Castellani, il a fini par chevaucher le Cambiaso centralisé, inondant le milieu de terrain et manquant une solution plus proche de la surface de réparation. Et donc, Thiago Motta lui a préféré McKennie « ressuscité ».
Danilo fantôme
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Si les 137 minutes sur 540 de Douglas Luiz sont peu nombreuses, les 38 de Danilo ne sont rien. Quatre bancs sur cinq en championnat (et seulement 5 minutes jouées) et entrée dès la 57ème minute face au PSV en Ligue des Champions (avec la responsabilité du but encaissé par Saibari) : les chiffres indiquent clairement qu’à l’heure actuelle, le match de la saison dernière le capitaine est en marge du projet de Motta et dernier choix du département soit comme arrière droit (derrière Kalulu et Savona) et comme central (derrière deux de Gatti, Bremer et Kalulu). Et c’est là, plutôt que sur l’aile, que le Brésilien se verrait dans cette dernière partie de sa carrière. Contrairement à son entraîneur. Entre 0-0 et cas, la Juve doit… repartir de trois pour franchir un cap.
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