Elon Musk admet que X, dont il est propriétaire, ralentit la publication de tweets contenant des liens sur le service. Le commentaire de Musk renvoie aux critiques sur les objectifs de X de limiter la visibilité des sources externes sur le service.
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Les critiques à l’encontre du service de microblogging X se multiplient. Utilisateur X Paul Grahamqui compte près de deux millions de followers, s’est plaint dans son tweet de dimanche que « le plus gros défaut de Twitter » est la priorité (inférieure) des publications contenant des liens.
Le propriétaire du service, Elon Musk, a répondu au tweet de Graham en écrivant : « Écrivez simplement une description dans le message d’ouverture et mettez un lien dans la réponse. »
À propos de ça avec des nouvelles En faisant la médiation Le commentaire de Musk est conforme aux directives précédentes de X, qui encouragent les utilisateurs à publier des vidéos et autres contenus directement sur leurs tweets au lieu de créer des liens vers des sites extérieurs au service.
L’instruction semble être l’objectif de X d’augmenter l’engagement des utilisateurs envers le service et, en même temps, un effort pour freiner leur départ de la plateforme. Cependant, le commentaire de Musk dimanche revient sur les discussions sur son activité précédente sur la plateforme consistant à exprimer ses rancunes personnelles et à partager ses propres récits.
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La discussion suscitée par le commentaire de Musk coïncide avec le moment où les médias européens en particulier ont fait part de leurs inquiétudes et ont engagé des poursuites judiciaires contre X, l’accusant de permettre la désinformation et de partager des contenus préjudiciables.
L’opposition de X s’est encore accrue lorsque des acteurs majeurs comme The Guardian ont annoncé qu’ils quittaient le service. La raison de leur départ était que X était devenu « toxique » et d’un autre côté ils critiquaient vivement l’influence accrue de Musk.
Une enquête préparée par le Washington Post en août de l’année dernière a révélé que X avait retardé les liens menant à Facebook, Bluesky et, par exemple, au New York Times.
Le New York Times, en revanche, a fait part de ses inquiétudes quant aux pressions exercées sur les agences de presse, qui sont exercées pour des raisons floues.