De « secouer ce cul » au culte des ancêtres : c’est ainsi qu’Alkmaar célèbre le premier Keti Koti

Cérémonies, rituels, ateliers et beaucoup de musique : Alkmaar commémore et célèbre Keti Koti, l’abolition de l’esclavage, pour la première fois le samedi 1er juillet. Honorez vos ancêtres lors de la «libation», tambourinez sur un djembé ou écoutez les descendants et leurs histoires du passé.

Keti Koti est à l’origine une fête surinamaise, mais est également célébrée aux Pays-Bas. Le nom vient de Sranantongo et signifie « chaînes brisées ». La municipalité a décidé plus tôt cette année qu’Alkmaar est également prêt pour un commémoration officielle de l’abolition de l’esclavage.

La célébration et la commémoration ne font qu’un initiative du groupe de travail Keti Koti Alkmaar. « Le groupe de travail avec des personnes de la communauté surinamaise, arubaise et antillaise a pensé qu’il était grand temps d’avoir un Keti Koti à Alkmaar, 150 ans après l’abolition de l’esclavage. »

Interdit pendant deux siècles

Le maire Anja Schouten ouvre la commémoration à 13h00 dans le parc de Oude Kwekerij. Après la cérémonie, la libation commence. Il s’agit d’un rituel important de la foi traditionnelle Winti du Suriname. Il est originaire des plantations coloniales du Suriname et a été interdit pendant deux siècles.

Ensuite, les détenteurs du patrimoine, y compris les enfants, racontent des histoires sur les esclaves et sautent dans le présent.

Ensuite, il y aura une célébration avec de la musique live, des stands de nourriture, un marché d’information et un programme pour enfants. L’entrée est gratuite et l’événement se termine à 18h.

Coup d’envoi festif

La célébration sera lancée de façon festive avec une fanfare. Def Rhymz viendra à Alkmaar avec ses classiques, mais Biki Baya, Brian Lo et Dennis Hilris seront également sur scène. DJ Krazy Glenn fournit de la musique entre les représentations.

Il y a un marché d’information et d’animation sur le terrain et il y a divers stands de nourriture avec des spécialités du Suriname et des Antilles, entre autres. Il y a un programme spécial pour les enfants, y compris un narrateur Anansi, qui partage des contes folkloriques d’Afrique de l’Ouest et des Caraïbes de manière traditionnelle. Il y a aussi des ateliers, comme jouer du djembé et plier des foulards.

L’entrée est gratuite et l’événement se termine à 18h.

Commémoration Année Esclavage Passé

En décembre dernier, le Premier ministre Mark Rutte a présenté ses excuses au nom du gouvernement pour le passé esclavagiste. Il a cité l’artiste Serana Angelista avec les mots : mettre « pas un point, mais une virgule » derrière le passé de l’esclavage. Parce que nous partageons non seulement un passé, mais aussi l’avenir.

L’année de commémoration de l’esclavage passé commence également le 1er juillet. Pendant un an, une attention particulière sera portée au passé esclavagiste dans toute la Hollande du Nord. Et les effets sur le présent.



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