De retour sur une ferme 78 ans après un hiver de famine : "Agréable de collecter des expériences"

Aagje Speets (92 ans) de Zandvoort et Dick Snoeck (83 ans) de Maasland sont liés pour la vie à travers leur temps passé ensemble dans la ferme des parents d’Aagje à Schagen pendant l’hiver de famine en 1944-1945. Les deux sont maintenant majeurs et voulaient vraiment retourner à l’endroit significatif et sont donc allés regarder une fois de plus. « C’est tellement agréable de rassembler toutes ces expériences ici », déclare Aagje Speets.

Elle est retournée plusieurs fois à Hoeve Keinse, la ferme de Schagen où elle a grandi. Mais la plupart du temps, elle passait devant et regardait la ferme depuis la route. Cette fois, elle et Dick Snoeck ont ​​décidé de faire un voyage et de réfléchir à leur passé ensemble à la ferme.

Une fois arrivés, les deux sonnent à la porte, mais les résidents ne sont pas chez eux. Dommage, pensent-ils, car ils auraient aimé faire connaissance et jeter un œil à l’intérieur. Mais malgré cela, le froid et la pluie, ils se souviennent de l’endroit spécial où ils ont vécu ensemble pendant un certain temps.

L’hiver de la faim

Pendant l’hiver de la faim, Dick et sa mère sont venus à la ferme Hoeve Keinse pour récupérer. Chez moi à La Haye, il n’y avait presque plus de nourriture, mais il y avait assez de nourriture à la ferme, car le père d’Aagje cultivait des légumes et avait des vaches. Plus tard cet hiver-là, son frère et sa sœur sont également venus à la ferme. Pour Aagje, l’arrivée de Dick était synonyme de convivialité. Malgré la menace de guerre, il n’y avait pas grand-chose à vivre à l’adolescence et elle adorait « materner » Dick, alors âgé de cinq ans.

Le texte continue sous la vidéo

Plusieurs souvenirs me viennent à l’esprit lors de leur visite et ils sont tous positifs. – Nouvelles NH

Outre un certain nombre d’invités supplémentaires qui y séjournaient pour passer l’hiver, il y avait aussi des personnes qui se cachaient à la ferme. Et en même temps, il y avait des Allemands stationnés à la ferme. Une combinaison qui semble impossible, mais qui s’est réellement produite.

« Quand j’ai vu les Allemands quitter la cour le matin, j’ai appelé les clandestins pour qu’ils sortent », raconte Speets. « Et puis à la fin de la journée, ils sont retournés au grenier. Parfois, les Allemands ont pris le contrôle de notre cuisine, puis les personnes cachées n’avaient pas le droit de tousser ou de faire caca, parce que les Allemands pouvaient entendre ça. »

Liberté à la ferme

Dick Snoeck n’a subi que peu de toutes les tensions. Il se souvient surtout de l’hiver de la faim à la ferme comme d’un bon moment. « Quand les Canadiens sont arrivés, ma mère a dit que la guerre était finie. Et puis j’ai dit à ma mère : ‘Quand y aura-t-il une autre guerre ?’ J’en savais beaucoup. »

Snoeck se souvient de la liberté à la ferme et il n’y a jamais eu faim. Speets chérit également des souvenirs chaleureux. « C’était un si bon moment. Cela reste avec nous aussi, ce temps ensemble. Nous apprécions donc vraiment d’être de retour ici ensemble. »

Cette photo a été prise à la ferme et Dick Snoeck est le garçon à gauche sur le sol – Dick Snoeck



ttn-fr-55