De plus en plus d’agriculteurs avec leurs produits directement à l’industrie de la restauration


De plus en plus d’agriculteurs avec leurs produits directement à l’industrie de la restauration

En outre, certains produits de Flandre occidentale ont également remporté des prix mondiaux.

« Nous allons récolter le houblon chez les agriculteurs. Avec 15 personnes sur le terrain. Votre assiette fera environ 10 cm comme un gadget culinaire et nous utiliserons le reste qui est un peu plus fibreux, mais avec plus de saveur », explique Pascal Pauwelyn de la société de personnalisation Sowepo de Poperinge.

Brasserie à la Ferme

Nouvelle tendance également : ne rien jeter et c’est ainsi que l’on obtient le meilleur genièvre du monde. Et aussi West Flamand, de Poperinge et produit via l’économie sociale dans l’entreprise à façon Sowepo. Le houblon de Poperinge n’est pas le seul lien avec l’agriculture ici. Il y a un an, un Obuz sortait pour la première fois de la cuve de la brasserie d’une ferme.

« Nous avons en effet une ferme et une brasserie. Nous avons même une brasserie dans la ferme. Nous plantons aussi notre propre orge sur le champ à côté de la brasserie et nous donnons le marc de la bière aux vaches », explique Arthur. Muylle d’Obuz.

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Crème brûlée au congélateur

Une toute nouvelle vendeuse du salon de la restauration garde normalement des poules pondeuses dans une entreprise à Anzegem. Aujourd’hui, elle fabrique des « crèmes brûlées » faciles à décongeler, directement adaptées à l’industrie hôtelière.

Liesbet Desschans (Crème Brûlée Surgelée) : « On aurait aimé faire quelque chose en plus, parce que les poules pondeuses sont seules, tu es toujours dans le poulailler. C’est bien, mais tu n’as pas beaucoup de contact avec les gens et c’est comme ça que nous est venu à la crème brûlée. La nouveauté, c’est que nous la congelons avec la couche de sucre croustillant. »

Et elle a reçu un prix d’hospitalité pour l’innovation.

« Apporter de la valeur ajoutée »

Il semble que les agriculteurs recherchent vraiment de nouveaux marchés et les trouvent dans l’industrie hôtelière. Durabilité et chaîne courte. De la bière et du genièvre de la ferme, des desserts du poulailler et aussi un éleveur de porcs de Houthulst qui mise à fond sur la restauration avec 20 charcuteries fines.

« Nous avons une ferme porcine à la maison. Une entreprise familiale. Mon mari, moi et nos trois enfants. Nous voulions offrir une valeur ajoutée. De l’entreprise à l’assiette, nous avons tout entre nos mains. Même dans la restauration », déclare Herlinde Lafaut de la porcherie Glorius en bois de houx.

La bourse de Bredene se déroule normalement en février. Mais cela n’a pas été possible à cause du corona.

En plus des 170 exposants, 190 candidats sont également sur la liste d’attente. Le Paalsteenveld de Bredene est donc devenu beaucoup trop petit pour la 13e édition.



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