De Piombino aux territoires du Polesine en révolte contre l’usine de regazéification et les forages mais Meloni : le temps du non est révolu


Les mots avec lesquels le ministre de l’Environnement, Gilberto Pichetto Fratin, a commenté la décision du gouvernement Meloni de reprendre les forages dans l’Adriatique, interdits depuis trente ans, malgré les inquiétudes exprimées par les écologistes et aussi par le gouverneur de Vénétie Luca Zaia, font l’idée de la stratégie sur la base de laquelle l’exécutif entend s’attaquer au problème, considéré comme prioritaire, de l’énergie chère. Une stratégie qui, de l’usine de regazéification de Piombino aux nouveaux appareils de forage du Polesine, se heurte une fois de plus au non des territoires.

Le feu vert pour de nouveaux exercices

Dans le cadre du décret Aid quater, approuvé en Conseil des ministres et en attente de publication au Journal officiel, le feu vert est en effet venu d’augmenter les quantités extraites des cultures existantes en zone maritime et l’autorisation de nouvelles concessions entre le 9 et 12 milles.

Les conditions

Tout cela à condition que les concessionnaires soumettent des analyses et un suivi précis qui excluent le risque d’affaissement (affaissement du sol). Et la culture sera également réactivée dans les eaux des golfes de Naples, de Salerne et des îles Egadi, pour la durée de vie utile du champ et uniquement à condition que l’absence de risques pour le territoire soit démontrée.

Melons : le temps du non à tout prix est révolu

« Nous avons également approuvé le règlement sur la production nationale de gaz car le temps du non à tout prix est révolu : ce dont l’Italie a besoin doit être fait et nous voulons aider les entreprises en difficulté », a souligné la Première ministre Giorgia Meloni au cours de l’assemblée du les groupes Fdi.

Le gouverneur de Veneto Zaia est contre

Une ligne esquissée par le leader du FdI qui n’est pas partagée par l’ensemble de la majorité. Le leader de la Ligue du Nord, Zaia, a immédiatement fait comprendre qu’il était opposé à de nouveaux forages dans le Polesine, une solution qui serait possible avec la règle, approuvée par l’exécutif dont la Ligue fait partie, de débloquer les concessions et d’augmenter la production de gaz naturel. « Lors du référendum de 2016 – a rappelé le gouverneur de Vénétie -, j’avais soutenu le non aux exercices, comme près de 86 % des Vénitiens et des Italiens. Et aujourd’hui, confirmer que non n’est pas qu’une question de cohérence ». Zaia s’est dit « inquiet » car « la principale industrie en Vénétie est le tourisme ». Des propos « pleinement partagés » par un autre ministre de la Ligue, celui des affaires régionales et des autonomies, Roberto Calderoli.



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