Groupe uni, expérience et équipe profonde: les 10 points des quatre dernières courses indiquent que la route est la bonne

Une séquence de quatre matches utiles consécutifs (trois victoires et un match nul) ne serait pas un exploit, si ce n’était de Parme, et c’est une équipe qui s’est surtout démarquée par l’inconstance des performances dans ce championnat. . Avoir remis la barre droite, en pleine période finale de la saison, c’est la médaille que Fabio Pecchia peut épingler sur sa poitrine.

Formations

Dès le début de son expérience en Emilie, il vise à construire un groupe. Jamais une formation égale à l’autre, afin de toujours garder tout le monde dans les cordes. Le résultat de ce style de travail est dans une photographie : l’exultation du but décisif de Man contre Cagliari, avec ses coéquipiers sur le banc et ceux sur le terrain qui comblent de bonheur le talentueux Roumain. S’il y a cette union à Parme, le mérite en revient à Pecchia.

Buffon, Ansaldi et Vazquez : double rôle

L’expérience de Buffon, Ansaldi et Vazquez peut être décisive dans cette finale de saison. Pas tant pour ce qu’ils peuvent donner sur le terrain (même si l’aspect technique ne doit jamais être négligé), mais pour ce qu’ils peuvent transmettre en termes de sécurité à leurs plus jeunes coéquipiers. Gigi n’a jamais caché son envie de poursuivre son rêve tant qu’il y a un minimum d’espoir : ramener Parme en Serie A. Et c’est à croire que d’ici un mois et demi on verra un Buffon en 2006 Style coupe du monde : pas avec la même élasticité musculaire ni avec la même réactivité (peut-être qu’il l’avait encore, mais à 45 ans on ne peut pas demander de miracles), mais avec la même envie d’étonner et de faire la promotion des gens de la ville qui l’a lancé. Buffon est important pour ce qu’il fait dans les buts, mais plus encore pour ce qu’il dit à ses coéquipiers dans le vestiaire, avant et après les entraînements ou les matchs. Il sait quand il est temps de se toiletter et quand, à la place, une caresse est nécessaire. Il sait qui a besoin d’être stimulé et qui, au contraire, a besoin d’être consolé. Comme lui, Vazquez, véritable leader de l’équipe et authentique boussole sur le terrain, et Ansaldi, autre référence, sont également appelés à jouer le double rôle de joueurs et de psychologues. Il ne leur sera pas facile d’affronter cette expérience, mais les jeunes s’y accrochent pour être entraînés vers la gloire.

Man, Mihaila et les autres : le luxe pour la catégorie

Si en vous retournant et en jetant un coup d’œil sur le banc vous croisez les yeux de Dennis Man et Valentin Mihaila et peut-être, un peu plus loin, ceux d’Inglese ou de Charpentier, vous pouvez bien dire que vous êtes un entraîneur chanceux. La force du banc de Parme a été décisive dans la dernière période. Contre Palerme, victoire 2-1 et but décisif de Coulibaly qui vient d’entrer. À Cittadella, le but gagnant a été marqué par Camara, certainement pas un propriétaire immeuble. Samedi dernier, Cagliari a été renversé par un sceau spectaculaire de Dennis Man que Pecchia avait envoyé sur le terrain cinq minutes plus tôt à la place d’un défenseur. Un geste, ce dernier, qui avait convaincu toute l’équipe d’attaquer. Avoir un banc épais et de haut niveau est un autre aspect qui peut faire la différence en playoffs.

Du maire aux supporters : maintenant il y a de l’air frais

Parme est une ville amoureuse, en ce printemps qui fleurit et après un automne et un hiver trop gris : on craignait que cette saison aussi, comme la précédente, ne puisse donner satisfaction, on croyait que la Serie A était un mirage et que même atteindre les playoffs, au vu de certaines performances, aurait été très compliqué. Au lieu de cela, d’un coup, le scénario a changé, Parme a glissé une belle série de résultats, est désormais cinquième du classement et le public, qui n’a jamais manqué de les soutenir même dans les moments difficiles, s’est encore plus mobilisé. plus à l’équipe de Pecchia. S’il y a un mois, les critiques du président Krause n’étaient pas du tout voilées et s’affichaient avec une banderole polémique déployée dans la Curva Nord, aujourd’hui les gens ont mis de côté leur mauvaise humeur et pensent à quel point ce serait bien si Parme devait obtenir une promotion. On sait que le train en marche en Italie est toujours très fréquenté… Les fan clubs organisent le match aller à Bénévent. Lors du dernier match à l’extérieur, à Modène, le maire était également présent avec quelques conseillers : ceci pour bien faire comprendre que les vicissitudes de Parme et de la ville de Parme sont étroitement liées. Et si un accord est également trouvé pour construire le nouveau stade, tant mieux, à condition que les citoyens et toutes les composantes soient du même avis.



ttn-fr-4