De Pasolini au partisan Anselmi, le panthéon du Fdi fait parler

La présence de Pier Paolo Pasolini dans la galerie des vingt personnages, italiens et étrangers, choisis par les Frères d’Italie comme points de référence lors de la Conférence programmatique en cours à Milan avait frappé. Mais c’est surtout le choix du parti de Giorgia Meloni d’inclure la partisane Gabriella, le nom de guerre de Tina Anselmi, présidente de la Commission d’enquête sur P2 et représentante historique de la démocrate-chrétienne, dans l’exposition consacrée aux « patriotes ».

Le panthéon mélonien

L’image de Pasolini, dont le centenaire de sa naissance a été récemment célébré, apparaît dans l’un des 20 livres reliés exposés à l’extérieur du hall central où se tient la conférence programmatique de la FdI.

Quatre sont des femmes, l’anthropologue Ida Magli, la politologue et philosophe Hannah Arendt, la critique d’art Margherita Sarfatti, la poétesse Cristina Campo. Ainsi, Dostoïevski, le pape Jean-Paul II, avec la phrase : « L’Europe redécouvre-toi sois toi-même redécouvre tes origines ravive tes racines », Paolo Colli (fondateur de Fare Verde), Giovannino Guareschi, Giuseppe Prezzolini, le philosophe et politologue Augusto Del Noce , Enzo Ferrari, Leo Longanesi (accompagné de son célèbre « Il n’y a pas de liberté qui manque en Italie, il n’y a pas d’hommes libres »).

Puis CS Lewis, le philosophe Gustave Thibon, JRR Tolkien, Ennio Flaiano, GK Chesterton et Roger Scruton.

Tina Anselmi parmi les patriotes

C’est l’exposition dédiée aux « patriotes », les femmes qui ont fait la renommée de notre pays dans divers domaines – du sport à la culture en passant par la politique pour rendre explicite une opération culturelle au nom de la réconciliation nationale. Dans un panneau, il y a les « Constituants ».



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