De nouvelles normes concernent également les internats de Flandre occidentale

L’école abbatiale de Zevenkerken à Bruges compte deux internats, un avec environ 30 élèves et un avec plus de 170. A partir de septembre, un internat doit compter 65 élèves. Mais avec le même conseil d’administration et les mêmes bâtiments sur le même site, une fusion ne pose aucun problème. Au contraire : avec le nouveau décret, ils s’améliorent même. (continuez à lire sous la photo)

« Cela semble un peu contradictoire », déclare l’administrateur de l’internat Peter Van Damme de l’Abbey School. « Avant on avait un bon 1.800 euros par élève, qui descend à 1.300, mais parce que les salaires des éducateurs disparaissent et seront payés par le gouvernement, on va s’améliorer, oui.

« Problématique »

25 internats catholiques de Flandre occidentale ne répondent pas à cette nouvelle norme. Pour certains, c’est problématique. Sint-Leo Hemelsdaele à Bruges, par exemple, compte 3 petits internats répartis dans toute la ville, dont l’un fermera en septembre, car ils bénéficieront d’une réduction de budget de 40 %. Les cinquième et sixième lycées devront se rendre sur le site de Sint-Leo. (continuez à lire sous la photo)

« Malheureusement, cela signifie qu’ils perdent leur indépendance », déclare Vincent De Baere de Sint-Leo Hemelsdaele. « C’était en quelque sorte l’idée de notre internat de cinquième et sixième années séparés. En ce sens, en ce qui nous concerne, le décret est très, très dur pour les petits internats. »

Disposition transitoire

Mais les 6 petits internats avec conseil autonome à Bruges, Ypres, Kortemark, Koksijde et Courtrai sont encore plus mal lotis. Ils ont vraiment besoin de trouver un partenaire. Heureusement, il existe un amendement du CD&V auquel le président de l’Abbaye et membre du CDV Jean-Pierre Vandenberghe a contribué. « Des installations ont été prévues pour les internats d’un peu plus de 45 élèves qui ont conclu un compromis de fusion, donc pas encore de véritable fusion. Ils auront également la possibilité de se développer. La durée est de deux à quatre ans. Il y a aussi un budget de transition. »

Une évaluation du décret suivra également en 2025, bien qu’il y ait unanimité sur le même statut et la garantie de qualité.



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