Des combats ont de nouveau éclaté à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans la nuit de lundi à mardi. Selon les agences de presse internationales, un cessez-le-feu a été convenu lundi sur la région frontalière contestée du Haut-Karabakh, mais a été rompu quelques minutes plus tard. Puis les tensions ont éclaté dans la nuit et des coups de feu ont été tirés des deux côtés. Les pays voisins, en conflit depuis des années, s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les provocations.
L’Azerbaïdjan rapporte que des tirs arméniens ont fait des morts. L’Arménie affirme que 49 soldats ont été tués la nuit dernière et que les forces azerbaïdjanaises ont bombardé “intensément” les villes de Goris et Sotk peu après minuit. Le ministère arménien de la Défense a rencontré l’allié russe mardi matin pour limiter et stabiliser “l’agression” à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, a rapporté l’agence de presse russe. Interfax.
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Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est dit préoccupé par l’escalade du conflit frontalier et a appelé à “la fin immédiate de toutes les hostilités militaires”, a rapporté l’agence de presse Reuters. Selon Reuters, le Conseil européen a également déclaré après une réunion avec le Premier ministre arménien que “l’UE est prête à tout mettre en œuvre pour empêcher une nouvelle escalade”.
L’été dernier, les hostilités entre les deux pays se sont à nouveau intensifiées. En août, trois personnes sont mortes dans la zone frontalière. En 2020, l’Arménie et l’Azerbaïdjan étaient en guerre pendant six semaines, tuant des milliers de personnes. Les deux pays ont signé un accord de paix avec la Russie et l’Azerbaïdjan a repris le contrôle d’une grande partie du Haut-Karabakh, qui est internationalement reconnu comme territoire azerbaïdjanais. La Russie a déployé plus de 2 000 soldats de la paix pour superviser le fragile cessez-le-feu. Depuis les années 1990, le Haut-Karabakh est principalement peuplé d’indépendantistes arméniens, avec le soutien de l’Arménie.