«De nombreux politiciens ne font que se compliquer la tâche avec les querelles mutuelles. Avec une exception intéressante’

Salut lecteur,

Sommes-nous des journalistes et des commentateurs trop stricts sur la politique en général et le gouvernement fédéral en particulier ? Du matin au Les dernières nouvelles la déception a dominé les commentaires après le discours annuel sur l’état de l’Union du Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld). Il y a certainement de la compréhension pour le contexte de crise inattendu dans lequel le budget doit être établi à nouveau cette année. Pourtant, les inquiétudes prévalent alors que le déficit budgétaire continue de se creuser et que le temps nécessaire aux réformes nécessaires se raccourcit.

La critique est donc légitime, certainement parce que de nombreux politiciens ne font que se compliquer la tâche entre eux et entre eux avec les chamailleries de la politique du spectacle. À une exception près : Conner Rousseau, qui met Vooruit sur une voie plus constructive et pour cela, du moins selon les sondages, semble être apprécié par un groupe croissant d’électeurs.

« La classe politique ne doit pas se leurrer : ce n’est pas assez bien. Il semble que nous ayons abandonné le rêve de laisser derrière nous un pays meilleur pour les générations futures », admet également le député flamand Willem-Frederik Schiltz (Open Vld) dans une double conversation franche avec le député Kristof Calvo (Vert).

Sur un plan plus fondamental, tous ces conflits politiques menacent d’attiser le sentiment d’aliénation chez de nombreuses personnes. Dans la Flandre rurale, cela pourrait affecter la position des partis de droite (centre) N-VA et CD&V. Pas étonnant que des ballons se lèvent maintenant pour permettre à ces deux partis idéologiquement liés de fusionner à nouveau en un tout plus grand.

Mais les progressistes sont également responsables de la disparition du sens de la communauté, déclare le philosophe Patrick Loobuyck dans une conversation fascinante sur son nouveau livre ‘Citizenship’ : « Je pense que les gens du coin gauche libéral sont parfois trop méprisants à ce sujet. Dès qu’on parle d’identité nationale, un air de chou de Bruxelles entre, pour ainsi dire.

Matière à réflexion… Bonne lecture à l’avance.

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