De nombreux lieux d’accueil pour les réfugiés ukrainiens non encore occupés

L’hôpital psychiatrique Onze-Lieve-Vrouw de Bruges est l’un des endroits où la ville de Bruges héberge des réfugiés de guerre ukrainiens. Ils sont aujourd’hui au nombre de 37. La ville dispose d’un total de 109 places disponibles, mais seulement 64 soit une bonne moitié ont été prises. Les 32 lits chez les particuliers qui se sont inscrits via #spotvrij ne sont pas encore occupés.

« Nous nous attendions à ce que l’afflux soit plus rapide », déclare le maire Dirk De fauw. « Il y a maintenant une marge de manœuvre, disent-ils, dans le nombre de personnes qui entrent dans notre pays. Mais si la guerre continue, et il semble que ce soit le cas, il y aura certainement une deuxième ou une troisième vague. »

Préférez les grandes villes

Il apparaît également que les réfugiés ukrainiens préfèrent être hébergés dans les grandes villes. « C’est quelque chose que nous entendons aussi de la part des Afghans et des Irakiens qui entrent dans notre pays. Si nous les laissons choisir, ils choisissent principalement les grandes villes de Bruxelles, Anvers, Gand parce qu’il y a la plus grande concentration de compatriotes. Ils connaissent le plus . les gens dans ces grandes villes. »

Néanmoins, Bruges prévoit d’étendre l’offre à 2000 places. Les autres villes et communes sont également à la recherche de places supplémentaires. Entre-temps, 153 Ukrainiens se sont inscrits à Courtrai, 136 à Ostende et 55 à De Haan, tandis que 78 Ukrainiens se sont inscrits à Roulers, principalement auprès de particuliers. Il y a des villages d’urgence, mais une décision ne sera prise qu’en juin.



ttn-fr-40