« De mer en merde » : L’agitation sur la côte laisse des traces

Hier en fin d’après-midi c’était encore animé au bord de la mer. La marée haute vers le soir a poussé les gens à quitter leur place dans le sable à la hâte pour se déplacer plus loin vers la digue. Les traces de cette migration étaient bien visibles. Partout il y avait des restes de nourriture, de boissons, de bouteilles, de canettes, de couches et même de transats.

« Déguisé »

Les bécasseaux propres ont leur boulot maintenant que les plages sont pleines de déchets. « Littéralement de mer en merde », disent-ils sur Facebook avec quelques vidéos et photos pour esquisser le problème.

Ils ont collecté 3200 litres de déchets rien qu’à Ostende. L’année dernière, c’était « seulement » 2000 litres. « Nous avons collecté autant de déchets de plage en une journée que pendant tout l’été de l’année dernière », explique Tim Corbisier.

« Les gens nous ont demandé si c’était normal, ce qui se passait. Ils ont trouvé ça dégoûtant. Nous sommes allés voir par nous-mêmes et effectivement, c’était une apocalypse à la ligne de marée haute. Heureusement, au fur et à mesure que nous nous défrichions, les gens se sont mis spontanément en marche. aider. » (En savoir plus sous la photo.)

A Blankenberge, la situation est encore pire. Le service municipal y a collecté 8 000 kilogrammes de déchets. Une ligne a été franchie pour le maire Bjorn Prasse. « J’ai déjà été en contact ce matin avec notre préfet de police et donné l’ordre de me rendre activement à la plage dans les prochains jours, en compagnie des détecteurs de gaz, de la police et du service de prévention, et aussi d’amender les gens. »

Amendes GAS, à partir de 58 euros. Non pas que Blankenberge ne fasse rien. Il y a 150 poubelles rien que sur la plage, qui sont vidées plusieurs fois par jour.



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