De l’intimidation aux violences physiques : le bourgmestre de Molenbeek (PS) reste absent après des plaintes "comportement inapproprié »

La bourgmestre de Molenbeek, Catherine Moureaux (PS), – aux prises avec des plaintes, des incidents et des querelles depuis des mois – restera absente jusqu’au 8 janvier. Cela ressort clairement d’une lettre du secrétaire communal de Molenbeek, rapportée par le site d’information BRUZZ. L’avenir politique du politicien PS ne tient plus qu’à un fil depuis un certain temps. Moureaux lui-même parle de « harcèlement ».

Catherine Moureaux est absente depuis le 19 octobre, lorsqu’elle a envoyé son chat au conseil échevinal au lendemain d’une assemblée municipale mouvementée. Fin novembre, il a été annoncé que le bourgmestre de Molenbeek resterait inactif jusqu’à lundi au moins. Il apparaît désormais que Moureaux ne reviendra pas à la mairie cette année.

L’intention est que la politicienne PS fasse son retour sur la scène politique le lundi 8 janvier, après la fin des vacances de Noël. D’ici là, le membre du parti et conseiller Amet Gjanaj restera maire par intérim. Mais on ne sait toujours pas à quoi ressemblera ce retour.

« Sa position est intenable »

Dans les semaines qui ont précédé son absence, la municipalité a connu une période mouvementée. Il a plu des plaintes, des incidents et des désaccords au sein de sa coalition et de l’administration. Mi-octobre, BRUZZ titrait que la liste des incidents « rend sa position intenable » : parmi lesquels le secrétaire municipal parti en raison « d’ingouvernabilité, de caprices et de règlements politiques » et cinq hauts fonctionnaires qui ont écrit une lettre « se méfiant » des « mesures coercitives ». et irrespectueux » et dénoncent les « éclats » de Moureaux.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été un incident avec son échevin et collègue du parti Abdella Achaoui. En octobre, les deux hommes étaient en désaccord sur le transfert d’un fonctionnaire. Selon les médias francophones, l’altercation est devenue incontrôlable et le maire a eu recours à des « violences physiques » : de la bousculade à l’égratignure avec les ongles. Différentes versions des faits circulent, mais à la suite de l’incident, les navires « ont dû recevoir des soins médicaux ».

L’échevin en question est en arrêt maladie depuis l’incident et la surveillance interne du PS enquête sur l’incident. Le maire lui-même a qualifié ces allégations de « calomnie ». Dans une publication Instagram, elle a défendu son absence en évoquant une « pression humaine difficile, pour ne pas dire une intimidation ».



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