De l’évasion du TBS à l’arrestation en pleine nuit : c’est la DSI

Ils se sont encore déployés à deux reprises dans notre province au cours des dernières semaines : le Service d’interventions spéciales, ou en bref, le DSI. D’abord lors de la chasse à l’homme contre le prisonnier du TBS qui s’était enfui de Halsteren, puis lors de l’arrestation à Empel, au cours de laquelle une moitié de rue a été dégagée au milieu de la nuit. Mais qui sont les membres de cette équipe spéciale ? Et quand exactement agissent-ils ? Vous trouverez ci-dessous un profil du DSI.

Pour le début du DSI, il faut remonter au 1er juillet 2006. L’idée du corps d’élite a pris de l’ampleur deux ans plus tôt, après les difficiles arrestations de membres du Groupe Hofstad, le groupe de jeunes musulmans radicaux aux projets terroristes. Avec le DSI, ces types d’arrestations devraient désormais être plus rapides et plus efficaces.

Il n’est cependant certainement pas vrai que les équipes spécialisées n’interviennent que dans des actions ayant un lien avec le terrorisme. Cela concerne principalement les différentes branches qui relèvent de la DSI. Les plus connues sont probablement les équipes d’arrestation et de soutien (AOT), familièrement souvent appelées « équipe d’arrestation ».

Arrestations planifiées et personnes confuses
Ils sont principalement appelés à intervenir dans le cadre d’arrestations planifiées de suspects potentiellement dangereux en possession d’armes à feu. Celles-ci sont souvent réalisées en pleine nuit. Prenons l’exemple d’Empel cette semaine. Mais l’équipe est également appelée s’il y a une personne confuse qui peut constituer un danger pour elle-même ou pour son environnement. Cela correspond à l’arrestation du prisonnier évadé du TBS à Hulten.

Ces AOT sont généralement constitués de policiers ayant suivi une formation particulière pour intégrer les équipes d’arrestation. Ce processus consiste en plusieurs semaines épuisantes, pleines d’épreuves physiques et psychologiques. De plus, les futurs officiers de l’AOT acquièrent des compétences particulières qui peuvent être utiles lors d’arrestations dangereuses.

Bleu et vert
La composition de l’autre département bien connu, le Département d’Intervention (AI), est légèrement différente. Cela inclut non seulement des officiers de police avancés, mais également des membres du Corps des Marines, des troupes commandos et de la police militaire royale. Il s’agit d’une collaboration entre le « bleu » et le « vert » qui est encore aujourd’hui unique au monde. Contrairement aux AOT, l’IA intervient principalement dans l’arrestation de suspects terroristes.

Au total, la DSI compte actuellement environ 600 opérateurs. Pour l’instant, il ne s’agit que d’hommes, ce qui est principalement dû aux fortes exigences physiques. Lors des précédentes campagnes de recrutement, les femmes étaient expressément invitées à s’inscrire également.

De la prise d’otages aux conteneurs de torture
En tout cas : les actions de la DSI font souvent appel à l’imagination. Notamment en raison du caractère mystérieux entretenu par le port de cagoules. Mais aussi en raison de l’attention que suscitent souvent les efforts des équipes.

Comme récemment avec l’arrestation de Fouad L., qui a assassiné trois personnes à Rotterdam. Et nous nous souvenons également des images du preneur d’otages d’Amsterdam, décédé l’année dernière après avoir été heurté par un véhicule rempli de membres du DSI sur la Leidseplein. Et là aussi, nous les avons largement vus à l’œuvre, lors de la découverte du conteneur de torture à Wouwse Plantage en juillet 2020. Les images intenses de cette opération sont visibles ci-dessous.



ttn-fr-32