De l’eau sur les lèvres des agriculteurs : le nombre de demandes d’aide augmente de manière spectaculaire
Également de secteurs qui n’ont jamais connu de difficultés dans le passé, comme les serriculteurs.
Passer à d’autres cultures
Henk Vandevelde de Zedelgem chauffe sa serre avec sa propre centrale de cogénération. Elle fournit également de l’électricité qu’elle peut revendre. Il a également un contrat à durée indéterminée pour son gaz, il est donc en sécurité pour le moment. Mais de nombreux collègues doivent se tourner vers d’autres cultures qui résistent mieux au froid, ou régler le thermostat quelques degrés plus bas.
Mais cela ne devrait pas non plus prendre trop de temps pour Henk. Car il voit d’autres coûts augmenter rapidement : les engrais et le transport, par exemple. Les fournisseurs lui répercutent également leurs prix énergétiques plus élevés.
Le nombre d’appels à l’aide augmente de façon spectaculaire
L’asbl Boeren open een crossroads a vu le nombre d’appels augmenter de manière spectaculaire cette année. L’association vient en aide aux agriculteurs ayant des problèmes psychologiques et financiers. La plupart demandent de l’aide pour traverser cette période de crise.
2020 : 161 (à 12 mois)
2021 : 232 (à 12 mois)
2022 : 72 (à 2,5 mois)
Le véritable afflux d’appels est encore à venir, prévient l’asbl. Les agriculteurs attendent toujours longtemps avant de demander de l’aide.