De Laurentiis : "Osimhen doit rester, essayons de prolonger encore deux ans"

Le président de Naples à la conférence du nouvel entraîneur de Garcia : « Pas de long casting, je cherchais un entraîneur 4-3-3. Le Scudetto, c’est le début d’un parcours. Ligue des champions ? L’objectif est d’atteindre la finale »

Satisfait de son nouveau choix, le président Aurelio De Laurentiis relance son défi : « On arrive à la finale de la Ligue des Champions et après on la jouera ». Et pour ce faire, il faut des champions et le président rassure Osimhen sur le joyau : « Je le dis depuis un moment que Victor doit rester, alors si une proposition indispensable arrive pour la santé de Napoli nous évaluerons. Mais avant la fête du 4 juin on a parlé, car c’est une priorité. Nous avons posé les bases d’une prolongation de contrat de deux ans ». Et c’est de la musique pour les fans.

Incontrôlable

Le président aux côtés du nouvel entraîneur est euphorique : « On espère que Naples pourra continuer son vrai voyage avec Garcia. Le championnat ne doit pas être une coïncidence mais le début d’un voyage. Je n’ai pas eu un casting aussi long. Je me suis consacré pendant des semaines à l’organisation de la fête qui, sur Rai, a attiré en moyenne deux millions de téléspectateurs. Puis le 5 juin j’ai commencé à penser au coach : ça m’a pris 11 jours. J’ai sélectionné les techniciens qui ont déjà adopté le 4-3-3. Dans ma vérification voyant que Rudi a terminé deux fois deuxième avec Roma, j’ai pensé qu’il était fait pour nous. Ensuite, j’ai vu qu’il avait aussi bien fait en Ligue des champions – même si les compétitions de l’UEFA se sont trompées -, mais ce trophée reste un parterre pour valoriser la marque au niveau mondial. Nous voulons atteindre la finale l’année prochaine ».

Sensation immédiate

Le président explique : « Rédiger les contrats, les faire lire et digérer, ce n’est pas facile. Mais avec Rudi et ses avocats, il n’y a pas eu de problèmes majeurs. Il y a une confiance immense car l’homme l’a déjà démontré. Il faut le faire travailler calmement, sans le presser et puis ce sera ce que ce sera. La spontanéité et l’immédiateté de Rudi m’ont frappé. Il semblait que nous nous connaissions déjà : il n’y avait pas la moindre difficulté dans la relation. Il y a eu une entente très cordiale et immédiate ».

La préparation

Puis le patron souligne ses pierres angulaires : « On a refusé d’aller à Manchester avec United en raison de l’importance de la phase de préparation. Il faut se mettre du carburant dans les jambes parce qu’ensuite on n’a pas besoin de s’embraser pendant les dix premiers matchs. » Nous avons déjà parlé avec Rudi : il faut regarder les gens dans les yeux et les contrats sont valables jusqu’à un certain point. Si quelque chose pour les pénalités… ». Puis il réfléchit : « Je dois remercier Spalletti d’avoir dit « je veux une année sabbatique » après 33 ans d’attente, la satiété peut jouer des tours. Un nouveau coach capable de jouer de ce violon et d’en faire un Stradivarius. Un nouveau manager ne peut qu’essayer de ramener les joueurs à l’humilité du quotidien. Parce que nous travaillons tous pour nos fans, pour notre ville. »

Moi, Naples

De Laurentiis est ravi : « Rien n’a changé dans ma compétitivité. Car depuis 40 ans d’abord avec ‘Amici Miei’, puis aussi avec le pauvre Nuti, avec ‘Qua la Mano’, puis les « vacances de Noël » on a toujours excellé au cinéma. La compétitivité à la maison De Laurentiis a toujours été normale : plus ça se complique, plus ça nous passionne. Ils me demandent pourquoi vous ne faites pas de politique ? Parce que ça ne se fait pas de manière industrielle : la politique est l’art du compromis et je ne suis pas un homme de compromis ». Il conclut par une blague à Garcia : « Spalletti avait un slogan : vous pouvez les appeler les badass pour qu’ils ne deviennent pas mous ».



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