De Laurentiis : « Le football est malade, le gouvernement est toujours absent. Juvé ? Les magistrats s’en chargeront »

Le président de Naples : « Ça ne colle pas, l’État le sait. Mais il l’ignore, car sinon il faudrait qu’il s’assure que les lois sur la modernisation du football soient mises en place en 5 minutes. »

« Le gouvernement a toujours été absent, même si nos recettes fiscales sont très importantes. Il était une fois des esclaves, croyez-vous que les esclaves sont finis ? Non, nous sommes tous encore esclaves, d’une situation plus ou moins désagréable. A la maison, au bureau, dans la vie ordinaire, à ne pas être protégés de manière fantastique, à ne pas être des retraités heureux. Beaucoup de gens souffrent, incapables de joindre les deux bouts. C’est une histoire qui a empiré mais qui a toujours existé. Quelle est la panacée pour garder tout le monde calme et bon ? Football ». C’est ce qu’a déclaré le président de Napoli Aurelio De Laurentiis en référence à la demande du monde du football au gouvernement de pouvoir payer les impôts en plusieurs fois.

Les factures

De Laurentiss, qui a pris la parole lors de la présentation du code de justice sportive de la FIGC par l’avocat de Federcalcio Giancarlo Viglione au hall d’honneur de Coni, a souligné : « L’État n’est pas stupide, l’État le sait. Mais il l’ignore, car sinon il faudrait qu’il s’assure que les lois sur la modernisation du football soient mises en place en cinq minutes. Il en faut très peu pour changer le football, car il est malade partout. Les comptes ne s’additionnent pas ». Et il a ensuite ajouté : « Le football est malade d’en haut. Parce que quand on ne veut pas comprendre qu’il n’y a pas assez de ressources pour pouvoir aller de l’avant avec ce type de championnat, et qu’on ne veut pas faire la révolution copernicienne parce qu’ensuite il faut être réélu, ce est un problème pour tous ceux qui sont soumis à une réélection. Dans le monde de la politique, de l’industrie, des syndicats et du sport. Dans le monde du sport, malheureusement, la surveillance est latente et la volonté de vouloir changer et créer des dégoûts est difficile à trouver ».

Sur la Juve

De Laurentiis n’a pas voulu commenter l’affaire judiciaire impliquant la Juve. « Je n’en parle pas. Les magistrats, qui vérifient, s’en chargeront. Ce n’est pas mon travail, mais je suis désolé que le football, mais ce n’est pas seulement un problème italien, ne soit pas toujours porteur de ces valeurs qui devraient être un exemple pour les nouvelles et les jeunes générations ».



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