De Laurentiis : "Avec toi? Juste une rumeur. Osimhen a nié l’accord après la poignée de main"

Le président : « Parfois, j’ai l’impression d’être sur un marché aux fous, je suis désolé si quelqu’un considère Naples comme une escale »

Vincenzo D’Angelo-Salvatore Malfitano

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La nécessité d’une position claire et définie a été fortement ressentie par Aurelio De Laurentiis, qui a voulu convoquer une conférence de presse cet après-midi pour exprimer sans malentendus la ligne de l’entreprise dans cette période complexe. « J’ai tout lu après la défaite contre la Fiorentina. Dans la vie, on peut avoir des doutes et ses actions doivent être évaluées, s’il y a eu des erreurs, j’en assume la responsabilité : les choix de cet été étaient les miens, évidemment avec mes nouveaux collaborateurs. Mais à partir de là, parler de changement d’entraîneur… Garcia s’est senti au centre des critiques et j’ai dû me dépêcher et lui tendre la main. Je lui ai dit ne t’inquiète pas, vas-y. Des erreurs ont été commises mais nous espérons qu’elles ne se reproduiront pas et nous sommes là pour vous soutenir », a expliqué le président, confirmant effectivement le technicien. Aussi parce que « un changement de direction est toujours traumatisant et il n’y a pas beaucoup d’entraîneurs qui pratiquent le 4-3-3 avec une défense haute, comme cela s’est produit avec Sarri et Spalletti ».

TECHNICIEN

Pour cette raison, les questions concernant Antonio Conte ne sont pas appropriées selon De Laurentiis. « Ce serait une action perturbatrice. Je suis partie en vacances avec lui il y a des années aux Maldives, sa famille était également là-bas et nous entretenons des relations depuis. Je me sens toujours avec Mazzarri, Ancelotti, Benitez, Reja… Le reste n’est qu’une rumeur qui démolit celui qui est en charge d’entraîner l’équipe aujourd’hui et qui m’énerve. » En outre, un soutien maximal a également été réitéré à la direction sportive, qui considère Meluso et Micheli comme les principales figures. « Je m’entends très bien avec Meluso, puis Micheli en tant que chef du scoutisme a travaillé avec nous pendant de nombreuses années. Kvaratskhelia était un rapport à mon fils Edoardo, qui l’a transmis à Giuntoli… Cristiano a deviné une série de joueurs, mais s’est trompé sur d’autres. Il est allé travailler à la Juventus à ma grande surprise. » Le président a ensuite confirmé que les négociations avec Osimhen pour le renouvellement étaient au point mort. « J’ai toujours été calme avec Victor, mais il en faut toujours deux. Mon humeur est restée la même, je ne sais pas pour la sienne. Si une poignée de main conduit ensuite à un déni de ce qui a été dit, je ne peux rien y faire. J’en prends note ».

Proche de l’équipe

Ces derniers jours, la présence assidue de De Laurentiis à Castel Volturno n’a échappé à personne. « Je me suis rapproché de l’équipe pour leur apporter de la sérénité. Nous sommes Naples, nous sommes qualifiés pour l’Europe depuis 15 ans de suite, ce n’est pas comme à chaque fois qu’un match met le feu à un morceau de papier, il faut crier que tout est en feu. Nous sommes les pompiers, les décisions doivent être prises sereinement et sans erreurs dictées par la précipitation. Je suis entrepreneur de métier, je dirige une entreprise avec mon propre argent que j’ai toujours investi. Et pour cela je dois être présent, c’est ma faute de ne pas avoir été présent dans le passé. Maintenant et jusqu’à la fin du championnat, je me consacrerai uniquement à l’équipe qui est un film de Panta Rei, qui coule, dont il faut s’occuper chaque jour car un grain de sable suffit à créer des distorsions dans les engrenages ». Les entretiens avec les joueurs ont été réalisés individuellement. « Je n’ai pas parlé à l’équipe rassemblée, je voulais parler à chacun individuellement. Parce que de cette façon, il s’ouvre, vous dit ce qu’il pense. Si vous êtes en groupe, c’est complexe. Et puis dans un groupe il faut parler en anglais… ».







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