De la majorité aux ministres : voici tous les effets du clash Meloni-Berlusconi

« Je suis sûr que même entre Giorgia et Silvio reviendra cette harmonie qui sera fondamentale pour gouverner, bien et ensemble, pendant les cinq prochaines années ». Le leader de la Lega Matteo Salvini – comme d’autres dirigeants de centre droit dont le bleu Maurizio Gasparri et le Melonian Raffele Fitto – jette de l’eau sur le feu de l’affrontement organisé jeudi au Sénat entre Berlusconi et le premier ministre in pectore, alors que les sénateurs de Forza Italia – d’envoyer un avertissement sur la formation du gouvernement – ont décidé de ne pas voter pour Ignazio La Russa en tant que président du Sénat, cependant, finissant par être hors de propos, compte tenu de l’aide qui est venue des différents groupes d’opposition également à la demande du Frères d’Italie.

Une fracture personnelle s’est aggravée dans les heures qui ont suivi avec la publication de notes sur Meloni prises par Berlusconi sur les bancs du Sénat et volées par des photographes dans lesquelles l’ancien dirigeant définit le premier ministre in pectore comme « opiniâtre, arrogant, présomptueux, offensant, ridicule, un avec avec qui vous ne pouvez pas vous entendre ». Ce à quoi Meloni a répondu d’un coup de couteau : « Il a oublié d’écrire que je ne suis pas sujet à chantage. »

Le premier effet du clash : F plus faible au gouvernement

La fente ratée est sans doute un mauvais retour sur le terrain – neuf ans après sa décadence de sénateur en raison de la loi Severino – pour le fondateur de Forza Italia et leader historique du centre-droit, sorti très affaibli par le tiraillement. -la guerre à tel point qu’il a dû céder à la « pomme de discorde », c’est-à-dire la présence de la fidèle Licia Ronzulli dans l’équipe de Meloni. Et peut-être pas seulement Ronzulli, étant donné que la dirigeante des Frères d’Italie a clairement indiqué qu’elle ne voudra aucun sénateur au gouvernement qui n’ait pas voté pour La Russa.

La société mère sortante est donc à risque Anna Maria Bernintandis que l’ancien président du Sénat pourrait entrer Elisabetta Casellatile seul avec Berlusconi lui-même à déposer le bulletin dans l’urne le 13 septembre : le ministère de la Réforme serait prêt pour elle, fondamentale pour le projet de présidentialisme, tandis que la Ligue du Nord Roberto Calderoli il irait au ministère des Autonomies et des Affaires régionales, indispensable pour mener à bien les projets d’autonomie différenciée des Régions du Nord chers à la Ligue. Certes, Meloni a maintenant plus d’arguments pour barrer la route au ministère de la Justice beaucoup plus lourd (Berlusconi avait indiqué Casellati) pour les Azzurri : l’ancien magistrat siégera Via Arenula Carlo Nordio, assuré mais très proche du leader du FdI. Alors que la candidature du coordinateur bleu à la Farnesina ne semble pas menacée Antonio Tajani.

Le deuxième effet : l’axe entre Lega et FdI s’est renforcé

L’argument de Berlusconi à propos de Ronzulli, qui a plus à voir avec les catégories psychologiques (le rugissement du vieux lion pour désigner un pouvoir qui lui échappe des mains) qu’avec les catégories du politique. Se concentrer sur un nom discutable plutôt que sur une question de positionnement politique, peut-être sur l’Europe et contre la souveraineté étant donné l’appartenance historique de Forza Italia au Parti populaire européen, a été un boomerang qui va réfléchir sur la composition du gouvernement et aussi sur la politique équilibre de la majorité : sortir renforcé dans le rôle de pacificateur et principal et fidèle allié du premier ministre in pectore est en fait Salvini. Entre-temps, il obtient l’élection à la présidence de la Chambre d’un fidèle comme Lorenzo Fontana, une personnalité d’origine pro-poutinienne que Meloni elle-même n’apprécie probablement pas pleinement en raison des implications internationales.



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