De la dissolution des Chambres aux listes, voici ce qui se passe désormais : hypothèse des scrutins du 25 septembre, 2 ou 9 octobre

Et maintenant? S’il manque encore toutes les pièces pour composer le puzzle de la fin du gouvernement Draghi, de plus en plus proche de sa fin (selon des sources parlementaires, le Premier ministre annoncera jeudi 21 juillet, dans l’Hémicycle, à l’ouverture de l’Assemblée générale discussion, son intention d’aller démissionner au Quirinal), quelques scénarios de ce qui pourrait se passer dans les mois à venir peuvent déjà être esquissés à ce stade. Après avoir démissionné aux mains du président de la République, il est probable que le chef de l’Etat lui demandera de rester en poste pour le traitement des affaires courantes.

Nouvel exécutif à la fin de l’automne

Les délais de convocation des élections, d’installation des nouvelles Chambres et donc de naissance d’un nouveau gouvernement sont assez longs et même rigides, car marqués par la Constitution. Avec la fin anticipée de la législature, le nouvel exécutif entrerait en fonction à la fin de l’automne, entre fin octobre et début novembre au mieux, c’est-à-dire en pleine session budgétaire. Une circonstance qui pose le problème de la présentation de la loi de finances aux Chambres avant le 15 octobre.

Ce que prévoit la Constitution

L’article 61 de la Constitution italienne établit que « les élections des nouvelles Chambres ont lieu dans les soixante-dix jours à compter de la fin des précédentes ». Dans le passé, entre le décret de dissolution des Chambres par le Quirinal et les scrutins ultérieurs, entre 60 et 70 jours se sont toujours écoulés. Les délais peuvent sembler excessivement longs, mais les formalités pour les partis sont nombreuses, non seulement pour la campagne électorale mais aussi pour la présentation des listes qui doivent être accompagnées d’un nombre considérable de signatures (entre 1 500 et 2 000 signatures dans chaque circonscription proportionnelle pour les partis qui n’ont pas de groupes parlementaires).

Les hypothèses : aux urnes le 25 septembre, le 2 ou le 9 octobre

Si donc, par hypothèse, les Chambres étaient dissoutes dans les prochains jours, les citoyens pourraient se rendre aux bureaux de vote le dimanche 25 septembre. Il est également possible que pour éviter une campagne électorale totalement sous les parapluies, la dissolution des Chambres intervienne après cette semaine, pour voter peut-être le dimanche 2 octobre, voire le 9 octobre.

La première réunion des Chambres

L’article 61 de la Constitution établit également que la première réunion des Chambres a lieu au plus tard le vingtième jour après les élections, elle arriverait donc à une date comprise entre le 15 et le 22 octobre. Une fois les présidents de la Chambre et du Sénat élus et les groupes parlementaires constitués, Mattarella ouvrirait les consultations dont l’issue dépend de la clarté du résultat électoral. En 2018, le vote a eu lieu le 4 mars et le gouvernement Conte I a prêté serment le 1er juin, soit 90 jours plus tard ; en 2013, après le scrutin du 24 février, le gouvernement Letta a prêté serment le 28 avril, soit 63 jours plus tard ; en 2008, après le net succès du centre-droit le 13 avril, la prestation de serment de Berlusconi IV intervient le 8 mai, donc 25 jours après le vote.



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