L’enquête sur le réseau social Tik Tok récemment décidée par le Copasir, la commission parlementaire pour la sécurité de la République présidée par Lorenzo Guerini (Pd), n’est que la dernière pièce de l’État contrastant avec la menace de la République populaire de Chine pour notre sécurité nationale. Une action réellement entamée depuis des années et consolidée avec le gouvernement dirigé par Mario Draghi. L’exécutif dirigé par Giorgia Meloni a relancé l’adresse déjà en place. Mais il a également demandé aux techniciens de relever leur alerte et de renforcer leurs reconnaissances. Bref, la nouvelle ligne est encore plus coriace. La menace, d’ailleurs, est de plus en plus imminente.
Le tour d’horizon de l’écueil de Pékin
Contre-espionnage en alerte, intelligence économique à tous les niveaux, la Guardia di Finanza non seulement sur le front de la contrefaçon mais surtout focalisée sur les voies du trafic illicite activées sur un éventail de secteurs. Le piège des Chinois sur notre économie est vorace, magmatique et généralisé. Elle fait appel à des donateurs insoupçonnés et apparemment généreux de nos centres de recherche et universités : ils viennent de partout. Il joue souvent sur la force de sa propre maîtrise technologique des télécommunications et de l’informatique. Elle approche les entreprises les plus stratégiques, comme les entreprises de défense. Soins de santé. Les nouvelles technologies. Le plus raffiné et le plus luxueux fabriqué en Italie.
Le pouvoir des chiffres
Rien qu’en se rappelant à quel point Pékin se concentre depuis un certain temps sur l’intelligence artificielle avec des investissements de centaines de millions de dollars, on comprend à quel point la puissance de feu déployée est énorme. Depuis Washington, le gouvernement américain met en garde depuis des années les pays européens : attention, la Chine peut mettre en péril non seulement la sécurité de vos entreprises stratégiques mais aussi le niveau de vie privée de la population compte tenu de l’omniprésence du numérique. Tik Tok, une application développée par la société chinoise ByteDance avec ses millions de followers, n’est que l’exemple récent le plus visible.
La lignée atlantiste de Meloni
Le gouvernement de centre-droit, malgré quelques exceptions isolées, adopte une position ferme et très dure contre l’ingérence chinoise. Au premier rang, entre autres, le ministre du Développement économique, Adolfo Urso, ancien président du Copasir a dû relancer le dossier. Mais surtout la présidence du Conseil, avec Giorgia Meloni et le sous-secrétaire Alfredo Mantovano, autorité déléguée aux services de renseignement et de sécurité. Pour les États-Unis, contrer l’intrusion de la Chine est une priorité géopolitique stratégique. L’atlantisme renouvelé de Giorgia Meloni va dans ce sens. L’outil du pouvoir doré et tout autre moyen de contraste seront exercés avec une poigne de fer.