De Ketelaere êtes-vous là? Il a un siège dans sa poche, mais Milan veut maintenant des buts et du courage

La concurrence ne l’a pas dépassé et le Belge est prêt à revenir samedi avec Monza : un changement de rythme s’impose

Avec le siège dans votre poche, malgré tout. Malgré des débuts un peu similaires, malgré une blessure qui l’a maintenu à l’arrêt entre Chelsea et Vérone, Charles De Ketelaere sera toujours au centre de Milan : samedi face à Monza, il est le candidat numéro un au poste de milieu offensif.

Interdiction de dépasser

Rien de plus logique, aussi parce que les plans de Pioli et du club des blonds arrivés de Bruges n’ont certainement pas changé après quelques mois sans trop de bagues (et Dieu nous en préserve, vu le poids de l’investissement, 35 millions au total, et la politique envers les jeunes, faite aussi de patience) : au Diable qui a besoin d’un vrai dix, l’imagination et la rapidité de pensée de Charles seront très confortables. Le fait est que, pour que la mèche s’allume vraiment, il faut cette étincelle qui n’a pas été vue jusqu’à présent : le potentiel du Belge n’est resté que partiellement exprimé et les suspects habituels Leao, Giroud et Tonali ont pris soin du groupe. La bonne chose pour De Ketelaere est que ceux qui l’ont remplacé n’ont pas profité de l’occasion comme ils auraient dû, et ainsi les dépassements dans la hiérarchie ne sont restés qu’une illusion des « poursuivants ». Brahim Diaz, qui s’est montré plus mature et incisif dans la surface – quand il avait de l’espace il a frappé, avec l’Udinese et surtout avec la Juve – mais n’a pas su donner de continuité. Un peu pour des « facteurs externes » (voir le rouge de Tomori face à Chelsea, qui a poussé Pioli à rappeler Diaz sur le banc après 37 minutes), un peu par manque de performance, comme à Vérone. Adli, qui avec sa démarche élégante avait séduit les fans sous le parapluie et pour cette raison il était parmi les plus « invoqués » sur les réseaux sociaux, a clôturé le premier en tant que titulaire au Bentegodi : ni dribbles, ni tirs, ni buts.

Que manque-t-il

Bref, la concurrence a servi une si grosse passe décisive et De Ketelaere tentera de l’exploiter. Déjà samedi au San Siro : hier, jour de congé accordé par Pioli à l’équipe, le Belge travaillait encore à Milanello (comme les autres joueurs célèbres blessés, Maignan et Kjaer). La fatigue musculaire qui l’avait contraint à s’arrêter à la veille de Chelsea est presque derrière lui, et si tout se passe comme prévu chez les Rossoneri, Pioli – qui a une grande confiance dans le potentiel de CDK – pourra l’aligner « 90 » contre Monza et retour au 4-2-3-1 de la maison, après les variations sur le thème également dictées par l’absence du Belge. Ensuite, le ballon passera à De Ketelaere, qui devra le jouer avec plus de courage qu’il ne l’a fait jusqu’à présent, et corriger les défauts des premières apparitions : le but qui manque encore (depuis qu’il est devenu joueur de Milan et en général à partir de la mi-avril) et surtout une présence plus énergique dans les seize derniers mètres. Parce qu’à Milan, ils savent attendre, mais celui qui prend leur place avec Charles a hâte d’avoir une autre chance.



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