De Gucci à Calzedonia, la mode se mobilise pour le 25 novembre 2023


gJulia. Et tous les autres. Aujourd’hui plus que jamais, l’anniversaire instauré parAssemblée générale des Nations Unies du 25 novembre – la Journée internationale pour l’élimination de violence contre eux femmes – fait la promotion des activités à cette date visant à sensibiliser le public. La mode ne reste pas les bras croisés et se place aux avant-postes, avec des initiatives ponctuelles et des collections mêlant glamour et solidarité.

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Une manière différente de sensibiliser un public plus large contre le féminicide, l’oppression, les urgences du monde féminin. À travers achats de vêtements et d’accessoires à forte valeur symbolique. Mais aussi à travers conférences, expositions, projets en ligne et événements physiques ouverts à tous. La réunion donne le ton Demandons-nous pourquoi – Dialogues et échanges sur les racines de la violence contre les femmes, promus par iODonna et Pomellatosuivi d’unvente aux enchères caritative en collaboration avec CharityStars (jusqu’au 27 novembre), dont les bénéfices seront entièrement reversés au CADMI.

De grands noms, comme le joaillier Kering, suivis par Gucci Et Calzédonie. Mais aussi des petites marques, de Qui tu à AGL: la mode démontre toute sa solidarité avec une cause qui ne peut plus être ignorée.

Les chaussures rouges, un symbole. Glamour et solidaire

On les a tous vu aux pieds des mannequins du défilé Gucci Encore, caractérisé par une couleur rouge sang mortelle. La dernière tendance en termes de nuances saisonnières, mais aussi un symbole très fort : en Italie, les chaussures rouges sont devenues un emblème de la lutte contre le féminicide et ils ont été exposés sur de nombreuses places comme symbole de protestation et de prise de conscience.

Juste eux slingback Gucci Seigneuriedans la variante de couleur Rouge encore, présentés dans la première collection de Sabato De Sarno, font partie des incontournables du moment. Et si le pouvoir bénéfique pour la tenue est indéniable, pour ceux qui envisagent l’achat il est encore plus important de savoir qu’une partie des bénéfices des ventes et des précommandes sera reversée par la Maison Kering à Maison des Femmesun lieu de rencontre et d’échange sur l’égalité des sexes et les droits inauguré à Florence, siège de la marque, à l’occasion de la sixième édition du Festival L’héritage des femmes (24-26 novembre). Une initiative qui promeut l’autonomisation des femmes, et que Gucci soutient depuis le début. Et ce n’est pas tout : les bénéfices de la maquette serviront également à un don plus important à Nosotras Onlusl’association à l’origine de l’initiative.

Mary Janes d’AGL contre la violence faite aux femmes (Photo : AGL).

La Maison Kering n’est pas la seule à miser sur les chaussures rouges pour sensibiliser à la question des violences faites aux femmes. La mode et la solidarité croisent aussi les pieds des créateurs AGL, la marque artisanale d’Attilio Giusti Leombruni. Le 25 novembre, la marque des Marches reversera l’intégralité des bénéfices de la vente du modèle à une œuvre caritative Angie, la Mary Jane en cuir verni rouge, fer de lance de la collection Automne-Hiver 2023/2024. Les bénéfices seront reversés à CIDAComité international de soutien aux femmes afghanes.

Contre la tendance à la violence verbale

Pour quelques années Calzedonia et la police d’État unir nos forces dans l’objectif commun d’atteindre un nombre toujours plus grand de femmes à travers une campagne au langage iconographique clair et immédiat, qui met en évidence ce qui n’est pas l’amour, mais l’obsession, le chantage, la dégradation, l’humiliation, l’intimidation, la menace. Un slogan simple, capable d’attirer l’attention : Ce n’est pas de l’amour… se démarque sur acheteur de marque à partir du 20 novembre 2023, pour diffuser plus que jamais le message inventé en 2016 par la Direction centrale de lutte contre la criminalité de la police d’État.

Le shopper Calzedonia contre les violences faites aux femmes (Photo : Calzedonia).

Oui, parce que les mots sont extrêmement importants. ET « il y a des mots qui ne conviennent à aucune femme» comme il le dit Qui tu: la marque de lingerie, avec son partenaire créatif Together, lance une campagne contre un problème souvent sous-estimé, la violence verbale sur les réseaux sociaux. Une tendance qui mène facilement au bodyshaming, au shitstorm et à la cyberintimidation. Des mots qui deviennent des lames, celles des lions du clavier, qui nuisent à l’estime de soi et aux relations. Et que la campagne de la marque de sous-vêtements, qui a toujours été à la pointe en matière d’inclusivité, se bat avec des vidéos ad hoc. «Nous voulons véhiculer un message fort et réel, qui pousse les gens à travailler leur empathie. Parce que les mots ont du poids » déclare le PDG et co-fondateur Chiara Marconi.

La boutique du tailleur, un lieu de renaissance

Pas seulement des idées de shopping et des messages partageables. La mode prend concrètement position contre la violence faite aux femmes avec des initiatives qui impliquent les plus défavorisés, victimes de violences ou autres, en les soutenant concrètement par un emploi. Maintenant dans son deuxième chapitre, le projet #LeSourireDeFemmes De Elena Mirò et CESVI dédié aux femmes vivant dans le bidonville de Philippi à Cape Town, Afrique du Sud, rEtconcrétise l’engagement entamé l’année dernière avec le soutien au Maison du Sourireà travers un objectif très clair : proposer des formations dédiées pour que chaque femme puisse réaliser ses rêves.

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En particulier, un cours de couture professionnelle, à l’issue de laquelle les participants ont reçu une machine à coudre et un soutien financier pour commencer une nouvelle vie. L’histoire touchante est racontée dans les magasins et dans l’exposition photographique Quand l’avenir rencontre les rêves (dans la boutique de Florence du 29 novembre au 10 décembre 2023, puis Bologne et Turin).

La mode comme rédemption sociale et comme outil pour promouvoir l’inclusion et l’indépendance des femmes. Carlo Pignatelli poursuit son chemin de soutien aux associations impliquées dans la protection des droits des femmes en inaugurant une nouvelle collaboration avec Social Tailoring Couleurs vives, fondée à Turin en 2016 pour soutenir les femmes réfugiées. La marque a confié une série de commandes relatives à ses vêtements aux couturières présentes en laboratoire. Et elle prévoit de les intégrer encore plus au niveau de l’entreprise grâce à la création d’une ligne d’accessoires, qui sera entièrement confiée aux artisans de l’Entreprise Sociale.

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