De Grote Moere est encore en développement après vingt ans : de quel genre de flaque d’eau s’agit-il ?

Même si l’extraction du sable a cessé il y a vingt ans, il reste encore beaucoup à faire autour de la Grote Moere. Les habitants de Grolloo ont montré que de la terre illégale était déversée dans l’ancien lac d’extraction de sable depuis plus de dix ans. L’autorisation ne semble pas être en règle et les travaux ont été interrompus. Mais de quel genre de pipi s’agit-il ?

La Grote Moere était autrefois un lieu d’extraction de sable. L’extraction du sable a créé à certains endroits un bassin pouvant atteindre quinze mètres de profondeur. Lorsque les travaux ont été arrêtés à la fin des années 1990, diverses parties ont envisagé une nouvelle utilisation du lac.

Staatsbosbeheer a choisi de combler le lac et de le transformer en réserve naturelle. Mais en attendant le début de ces travaux, la commune d’Aa en Hunze a établi en 2005 une zone de tolérance pour les amateurs de loisirs nus. En une dizaine d’années, De Moere est devenu malgré lui un lieu réputé pour le tourisme sexuel.

Les randonneurs de la région étaient régulièrement confrontés à des personnes ayant des relations sexuelles entre elles. Des contrôles plus stricts et des amendes visaient à rendre le quartier moins attrayant en tant que lieu de rencontre (gay). Finalement, les bains de soleil nus ont été interdits pour éloigner les touristes sexuels.

Le réaménagement de la zone est en cours depuis une vingtaine d’années et en 2013, le remplissage du lac a commencé. La zone devait devenir un paysage semblable à un parc avec des eaux moins profondes. Le tourisme sexuel a disparu.

Une fois commencés, les travaux de remplissage ont été arrêtés au bout de quelques mois en raison de la mortalité massive des poissons dans le lac. La cause s’est avérée être le déversement de terre tarée, qui a provoqué un manque d’oxygène. La terre tarée est une terre résiduelle provenant des cultures après la récolte, qui contient des restes végétaux.

Initialement, les travaux au Moere devaient être achevés en 2026 et 35 000 camions feraient des allers-retours pendant dix ans pour remplir le lac d’environ 1,2 million de mètres cubes de sable et compléter la réserve naturelle. Ce délai semble trop court, le Staatsbosbeheer indique qu’il faudra encore au moins cinq à dix ans pour achever le parc naturel de Grolloo.

Ces travaux sont à nouveau au point mort, le groupe de travail De Grote Moere ayant démontré qu’aucune autorisation n’a été accordée par la commune d’Aa en Hunze au Staatsbosbeheer pour cette atténuation. On ne sait pas encore combien de temps les travaux seront interrompus.



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