De grandes inquiétudes concernant la quantité de poison, mais les champs de lys sont de plus en plus courants

L’inquiétude est grande parmi les habitants du quartier de Stokhoek à Sint-Michielsgestel, juste à côté d’un champ où sont cultivés des bulbes de lys. De nombreux poisons agricoles sont utilisés à cet effet. La ministre de l’Agriculture Wiersma a promis cette semaine qu’elle examinerait si des « zones sans pulvérisation » étaient nécessaires. Mais les habitants y ont d’avance peu confiance.

L’une de ces résidentes est Janique Huijbregts. Elle sera l’invitée du talk-show KRAAK dimanche. d’Omroep Brabant. Elle habite à une centaine de mètres du champ de lys. Cet été, elle était à l’intérieur à 28 degrés car le GGD conseille de garder les fenêtres et les portes fermées lors de la pulvérisation.

Et il y a beaucoup de pulvérisations. La culture de bulbes de lys nécessite beaucoup plus de pesticides que, par exemple, le maïs ou les pommes de terre : environ 140 kilos par hectare.

Ancienne terre de maïs utilisée pour la culture du lys
Ces dernières années, le nombre d’hectares de culture de lys dans le Brabant n’a cessé de croître, on l’estime actuellement à environ 1000 hectares. La culture est intensive en raison des pulvérisations fréquentes, mais les bulbes rapportent également beaucoup d’argent. En raison du déclin de l’élevage, une grande partie des terres cultivées en maïs est désormais utilisée pour la culture du lys.

Aux Pays-Bas, les kilos de poison nécessaires à la culture suscitent des inquiétudes. Il manque des preuves scientifiques solides, mais on soupçonne que ce poison peut entraîner des maladies telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la SLA chez l’homme. Janique raconte à KRAAK. que des résidus de onze pesticides différents ont été trouvés dans une maison proche de chez elle.

Supervision par un expert
Cet été, un groupe d’une quarantaine de personnes a tenté d’arrêter le producteur de lys. Mais le juge ne pouvait rien faire car il respectait les exigences légales. Il a été convenu qu’un expert surveillerait, au nom des résidents, quels produits sont pulvérisés.

Dans de nombreuses régions du pays, la culture du lys donne lieu à des conflits. La province du Brabant n’a pas autorisé la culture des terres qu’elle loue depuis un certain temps. Au début de ce mois, une motion SP a été adoptée pour déterminer si une interdiction totale était possible.

Ces troubles ont également atteint La Haye. Les partis de gauche comme le PvdA-GroenLinks préféreraient interdire complètement la culture du lys. Le ministre Wiersma se limite donc pour l’instant à une étude sur les zones sans pulvérisation.

Il y a un avantage pour les habitants de Sint-Michielsgestel : après cette culture, ils sont temporairement débarrassés des lys, car le sol doit se régénérer pendant sept ans après une récolte. «Mais bien sûr, les producteurs vont simplement commencer à chercher de nouveaux endroits», explique Janique Huijbregts.

Plus loin dans KRAAK.:
Le président du conseil d’administration Jos Kusters de Ons Middelbaar Onderwijs (OMO) à propos du durcissement de la politique à La Haye. Il voit comment cela a également un impact dans les salles de classe. Il a écrit une lettre ouverte au Premier ministre Dick Schoof dans laquelle il lui demande d’assumer ses responsabilités.

Et : Koen Frijns et Ruben den Brok forment le duo théâtral d’Eindhoven Frino. L’été dernier, ils se sont produits au festival de théâtre Parade avec leur spectacle absurde « Opteffen ». Ils ont remporté fin octobre le prix d’encouragement de la municipalité d’Eindhoven avec leur Brabohop.

FISSURE. est diffusé en direct tous les dimanches à 12h puis rediffusé. Le programme peut également être consulté via Brabant+.



ttn-fr-32