Thomas De Gendt a remporté samedi la huitième étape du Giro d’Italia. Le Belge a été le plus fort d’un groupe de tête dans une étape de côte spectaculaire. Mathieu van der Poel a manqué de justesse et a terminé septième.
De Gendt, 35 ans, est resté largement devant l’Italien Davide Gabburo (deuxième), l’Espagnol Jorge Arcas (troisième) et son compatriote Harm Vanhoucke (quatrième) au sprint du groupe de quatre de tête.
Van der Poel est passé très près des leaders en finale, mais a finalement terminé septième en quinze secondes. Wout Poels, qui faisait également partie d’un long vol tôt le matin, a terminé huitième après une demi-minute.
Pour De Gendt, c’est sa deuxième victoire d’étape dans un Giro. Il y a dix ans, le coureur de Lotto Soudal triomphait sur le Stelvio et terminait finalement troisième du classement général. Il a également enregistré sa première victoire depuis mars de l’année dernière lorsqu’il a remporté une étape du Tour de Catalogne.
Juan Pedro López a conservé son avance au classement général. L’Espagnol compte 38 secondes d’avance sur l’Allemand Lennard Kämna. Guillaume Martin, qui faisait également partie de l’échappée, grimpe à la quatrième place du classement. Koen Bouwman, vainqueur vendredi de la septième étape, reste leader du classement de la montagne.
Le Giro retournera dans les montagnes dimanche. La neuvième étape mène les coureurs sur 191 kilomètres d’Isernia au Blockhaus.
Mathieu van der Poel a dû se contenter de la septième place.
Stade des couleurs de Van der Poel
La huitième étape a emmené le peloton sur 153 kilomètres vers et depuis Naples. Il n’y a eu qu’une seule ascension catégorisée de quatrième catégorie en cours de route, mais elle a monté et descend toute la journée dans le sud de l’Italie.
Immédiatement après le départ, Mathieu van der Poel sort du peloton et emmène vingt coureurs avec lui. Parmi eux se trouvaient Poels, De Gendt, Diego Ulissi, Martin et Biniam Girmay. Longtemps le groupe a eu une petite avance de trois minutes.
A 46 kilomètres de l’arrivée ça n’allait pas assez vite pour Van der Poel, après quoi il a décidé d’attaquer. Le Néerlandais n’a obtenu aucune place de ses compatriotes réfugiés, après quoi De Gendt, Vanhoucke, Gabburo, Simone Ravanelli et Arcas ont réussi à faire un trou.
Le quintette a pris une avance de quarante secondes, bien que Ravanelli ait été incapable de suivre le rythme quelques instants plus tard. La différence s’est légèrement rétrécie lorsque Van der Poel s’est éloigné du groupe de poursuivants dans une montée. Le leader d’Alpecin-Fenix a accompagné Poels, Martin, Girmay et Mauro Schmid.
Le groupe de quatre de tête a bien travaillé ensemble, mais c’est resté excitant jusqu’à la finale. A 3 kilomètres de l’arrivée, Van der Poel et Girmay se sont éloignés du groupe de poursuivants et se sont approchés très près des premiers, mais ont manqué de justesse. Dans les rues de Naples, De Gendt a été de loin le plus fort du sprint.