De Croo s’assoit avec toutes les parties concernées après les plaintes persistantes concernant Bruxelles Sud

La situation à Bruxelles Sud est grave : chaque année, il y a autant d’infractions pénales autour de la gare que dans toutes les gares des treize villes centrales flamandes réunies. Les voyageurs et les résidents locaux se sont plaints à plusieurs reprises de la criminalité, des nombreux sans-abri dans la gare et du problème de la drogue. La PDG de la société ferroviaire belge SNCB, Sophie Dutordoir, a également tiré la sonnette d’alarme dans une lettre ouverte la semaine dernière.

Après des semaines de plaintes, De Croo répond désormais à ces appels à l’aide. Il s’assoira autour de la table avec toutes les parties impliquées dans les prochains jours. Hier, une première consultation a eu lieu entre les cabinets De Croo, Mobilité, Asile et Migration, Affaires intérieures, Justice et le Premier ministre bruxellois Rudi Vervoort (PS). La SNCB et les deux communes bruxelloises de Saint-Gilles et d’Anderlecht étaient également présentes. Au cours de cette réunion, ils ont échangé leurs connaissances.

Vervoort est soulagé que De Croo ait pris l’initiative de s’attaquer au problème. C’est ce qu’a déclaré son porte-parole à ‘Bruzz’. « Bruxelles peut utiliser toute l’aide possible dans la lutte contre les nuisances, la criminalité liée à la drogue et les problèmes qui y sont associés. »

Aucune solution concrète n’a émergé hier. La Région bruxelloise souhaite nommer un coordinateur. Le gouvernement fédéral a précédemment nommé une commissaire nationale aux drogues, Ine Van Wymersch. Elle est la force motrice de la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité liée à la drogue dans notre pays.



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