Davies show, Milan est parfait et gifle Virtus : +22 à Bologne et se hisser au sommet

Olimpia domine à la Segafredo Arena avec une belle performance collective, l’ancien Barça est dominant. Bologne s’effondre et est atteinte

La treizième journée de Serie A s’articule autour du grand défi entre Virtus Bologne et Milan.

Derrière les exploits de Davies et Baron, Milan écrit une nouvelle page gagnante dans le grand livre du défi infini. Virtus tombe sous les coups de l’un des meilleurs Olimpia de la saison : impitoyable, réactif, lucide en attaque, toujours en contrôle, capable de répartir les charges et les responsabilités sur ceux qui sont appelés aux armes. Les anciens Kaunas et Zenit surtout, mais aussi un grand Melli, Ricci, Cabarrot, Hall et Mitrou Long. Le premier défi de 2023 est donc milanais et vaut le crochet au sommet, construit un cursus, cimente l’estime de soi, sachant pertinemment que l’échec et mat ne sera accordé qu’à la fin du printemps lorsque les humeurs et les sensations hivernales compteront comme les deux d’atouts. En attendant, pourtant, le -22 dans son arène est une lourde claque pour Virtus, soutenu uniquement par le poète Teodosic, jusqu’à ce que ses nerfs tiennent le coup, trahi par tous les autres et par une soirée de mauvais augure au tournage, même trop mal pour être vrai.

Le match

Des amusements virtussiens au départ et le Milanais 19-15 de la première sirène est trop avare. Les grands hommes Olimpia Davies-Melli dominent, puis une défense prudente capable de déclencher une transition mortelle pousse Milan vers le haut 10-5. L’entrée en jeu de Teodosic est royale (8 points dont deux triplés), mais elle ne sert pour l’instant qu’à cacher la poussière sous le tapis. Bologne tire avec 35% et perd 6 balles, indicateurs de mauvaises lectures couplées à une force défensive médiocre et peu besoin de vivacité dans les rebonds offensifs. Ainsi, en ce début de deuxième quart-temps, Milan enfonce le coup : Cabarrot, son impact est excellent, les piqûres de Melli et Ricci de loin, l’empire de Davies sur Jaiteh mais, surtout, une attaque classique capable de ne faire que du propre. des tirs alimentent le vol milanais. Le +16 de Pippo Ricci (à trois points du corner) souligne la prestation stentorienne de Bologne : 8/22 au tir et grimaces. Une réaction s’impose d’urgence et qui sinon lui ? Les paniers ne sont pas tous les mêmes et les pots de Teodosic ceux du choc psychologique. Virtus, en vérité, resserre également les rangs derrière et le bilan est payant : Milos pompe le break 12-2 qui remet Bologne dans le match. Milan dévie, handicapé par quelques défaites de trop et une ingéniosité qui réchauffe les nerfs d’Ettore Messina. A la mi-temps le désavantage est divisé par deux, Virtus va boire du thé à -8 et c’est gras qui court grâce, surtout, à San Teo (13 points).

Percée

Prêt, partez et c’est Davies contre tout le monde : l’ancien du Barça est une machine à points (11 en 5′ de la troisième période, déjà 17 au total) et signe la nouvelle échappée pour le Milanais 49-38 qui devient alors +13. Les 8 points en 6′ gonflent la famine offensive de Virtus dans laquelle les autres califes, Belinelli et Shengelia, sont trop marginaux. Milan creuse le sillon depuis l’arche en présentant des figures supérieures en tout : du deux, du trois et des lancers francs, avec Baron qui invente aussi un jeu de 4. Morale : +18 Olimpia qui chute à +15 à la troisième sirène. La substance, cependant, indique qu’Olimpia a le match en main. La dernière descente est la gestion et le pouvoir milanais. Olimpia atteint +20 et gère alors la tentative de retour de Virtussino. Pour le plus grand plaisir de l’ex fischiatissimo (trop) Ettore Messina.

vertus : Teodosic 17, Belinelli 10, Jaiteh 9.

Milan : Davies 23, Baron et Cabarrot 17.



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