Daum a vécu l’attaque de près

Il était le plus proche de la scène dont toute l’Allemagne parle aujourd’hui. La légende de l’entraîneur de football Christoph Daum est assise juste à côté du comédien Oliver Pocher samedi soir lorsqu’il est violemment frappé de nulle part par le rappeur « Fat Comedy » lors d’un match de boxe. Daum a désormais parlé en exclusivité à RTL de la façon dont il a vécu la situation.

Scène de crime au premier rang. Oliver Pocher est assis là dans le combat de Felix Sturm contre Istvan Szili lorsqu’un homme vêtu de noir s’approche et frappe de nulle part.

Daum assiste de près à la scène, semble incrédule et visiblement perplexe. Avec un peu de distance, il dit à propos de l’attaque de dimanche : « Vous êtes juste choqué et vous vous demandez dans quel film vous vous êtes retrouvé. »

Mais comment a-t-il vécu les instants précédant la vilaine attaque ? « C’était au deuxième ou au troisième tour, Félix avait déjà fait son cut, l’ambiance dans la salle était incroyablement chauffée. Des chopes de bière volaient, c’était un gros bordel », raconte Daum. « Le service de sécurité a essayé d’assurer la paix. » Mais ce n’était pas facile, car les spectateurs poussaient par derrière.

« Soudain, un homme s’est avancé qui était vêtu de noir, c’est à quoi ressemblait d’abord la sécurité », rapporte Daum. Puis vint le scandale des coups. « Tout le monde s’est regardé plus tard et s’est demandé : qu’est-ce qui aurait pu se passer d’autre ? »

Kai Ebel : « Une telle action n’est pas possible »

La légende du journaliste de RTL, Kai Ebel, est également concernée. Il a mené des interviews au bord du ring et n’a vu la scène qu’après. « Une telle action ne fonctionne pas du tout. Il y a quelqu’un assis là qui veut regarder un événement sportif en paix, et qui reçoit une gifle sans s’en douter. Ça craint. »

Comme le rapporte Daum, qui loue la réaction « pondérée » d’Oliver Pocher, les personnes présentes dans la salle qui sont en fait des sympathisants du rappeur « Fat Comedy » ont condamné l’attaque : « Tout le monde était d’accord ».



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