Dash cam : qu’est-ce que c’est et comment ça marche

Les caméras de voiture peuvent être un outil utile en cas d’accident ou de tentative de fraude, mais les règles à respecter, notamment en matière de respect de la vie privée, ne sont pas homogènes à travers l’Europe.

Pour comprendre à quel point les caméras de voiture sont répandues, il suffit de taper « Dash cam » sur les moteurs de recherche pour obtenir votre type de vidéo préféré : poursuites, courses, accidents, jusqu’aux événements les plus improbables qui peuvent se produire tous les jours sur la scène de la rue, crédibilisés justement des caméras. Sur le plan juridique, ils peuvent être utiles en cas d’accident, d’escroquerie et, dans certains cas, même à des fins d’assurance. Mais il existe des règles à suivre pour l’utilisation des dash cams, notamment sur la protection de la vie privée, qui peuvent varier selon le pays dans lequel nous nous trouvons.

Caméra de tableau de bord : qu’est-ce qu’elle est et à quoi elle sert

Abréviation de « caméra de tableau de bord », ce sont littéralement des « caméras de tableau de bord » capables d’enregistrer tout ce qui se passe pendant la conduite. Il est généralement installé sur le pare-brise d’une voiture, dans une position qui n’affecte pas la vue du conducteur. La caméra de tableau de bord enregistre chaque mètre parcouru par la voiture et, une fois la mémoire épuisée, commence à écraser les enregistrements les plus anciens. Il en existe différents types, avec vue de face, double vue, ou vue panoramique à 360°. Ils sont presque toujours alimentés par l’énergie produite par la voiture en mouvement via un câble USB, bien que les appareils sans fil se soient récemment multipliés. Certains constructeurs automobiles, comme Citroën, les installent en standard sur leurs modèles les plus populaires.

Ce que dit la loi

La caméra de sécurité qui peut enregistrer ce qui se passe devant les véhicules est-elle légale ? Les images enregistrées peuvent-elles être utilisées en cas d’accident ? Voici les avantages et les limites imposées par la réglementation. En Italie, l’utilisation de la caméra de tableau de bord n’est pas strictement réglementée, bien qu’en ce qui concerne le positionnement et l’utilisation, on puisse se référer à l’art. 169 du CdS qui stipule : « Dans tout véhicule, le conducteur doit avoir la plus grande liberté de mouvement pour effectuer les manœuvres nécessaires à la conduite ». Il n’y a pas d’interdiction d’utiliser des objets s’ils ne limitent pas le champ de vision du conducteur et sa liberté de mouvement. Par conséquent, la caméra de tableau de bord, si elle est correctement positionnée, n’est interdite par aucune norme.

Utilisation d’images

La discussion sur l’utilisation des images est différente, car nous entrons dans le domaine de la protection de la vie privée. Ceux-ci, en fait, définissent les limites d’utilisation des images en l’absence d’une loi italienne spécifique sur les dashcams. Ainsi, en vertu des lois en vigueur sur le traitement des données personnelles, les détenteurs de vidéos ou d’images ne peuvent systématiquement les communiquer à des tiers ou les diffuser. Par exemple, pour publier une vidéo sur les réseaux sociaux réalisée avec la dash cam, ni les personnes prises ni aucune autre donnée personnelle attribuable à l’identification de quelqu’un, comme les plaques d’immatriculation des voitures, ne doivent être reconnaissables. En cas d’accidents (donc qui ne se produisent pas systématiquement, mais seulement occasionnellement), la vidéo peut cependant être montrée à des fins personnelles à des personnes faisant partie de la chaîne d’assurance.

En cas d’accident

En cas d’accident, les vidéos enregistrées par la dashcam n’ont valeur de preuve que si elles ne sont pas contestées par la partie adverse. Cela arrive assez fréquemment, tant et si bien que selon un arrêt récent de la Cour de cassation « tout désaveu de la partie adverse doit être clair, détaillé et explicite, devant se matérialiser par l’attachement d’éléments attestant de la non-correspondance entre faits réalité et réalité reproduite ». Par conséquent, le différend ne peut pas être simplement générique, mais fondé sur des faits probants. Dans tous les cas, si nécessaire, le Juge devra évaluer la recevabilité de la vidéo.





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