‘Darkness Guardian’ veut sensibiliser les gens à l’importance de l’obscurité

L’obscurité est une « qualité primordiale » de la vie et est importante pour les gens et la nature, affirment des chercheurs de l’Université de Groningue. C’est pourquoi ils comptent les étoiles dans la période du 14 au 24 janvier et du 11 au 21 février. Les chercheurs veulent s’en servir pour découvrir quelles régions des Pays-Bas sont les moins « polluées » par la lumière.

« Nous voulons que les gens prennent conscience de l’obscurité », explique Theo Jurriens, astronome à l’université de Groningue. « L’obscurité détermine quand nous dormons et quand nous nous levons. » La pollution lumineuse peut perturber le rythme du sommeil des gens et cela peut causer beaucoup de problèmes aux gens et, en particulier, à la nature.

« Si je suis gêné par un lampadaire, je peux toujours poser un volet roulant, mais une mésange charbonnière ou une chauve-souris n’ont pas cette possibilité », explique Jurriens. Mais les gens peuvent aussi être affectés par la pollution lumineuse. Lorsque le rythme du sommeil est influencé par la lumière, cela entraîne souvent moins de sommeil. « Un exemple courant est l’utilisation d’une tablette ou d’un téléphone par de jeunes enfants avant de s’endormir. C’est désastreux, car le corps reçoit un signal indiquant qu’il veut s’endormir, mais cela est affecté négativement par la lumière de la tablette. ou téléphone’ dit Jurriens.

Le «gardien des ténèbres» du RUG appelle donc les gens à participer au décompte des étoiles. « En comptant, nous pouvons mesurer la pollution lumineuse aux Pays-Bas. » Et selon Jurriens, il n’est pas nécessaire d’être un expert pour participer au décompte. De plus, certaines zones de la Drenthe sont très adaptées en raison du peu de lumière. « Le Dwingelderveld et la frontière avec la Frise ont peu de problèmes de pollution lumineuse. La pollution est la plus élevée dans la région d’Emmen, en raison des nombreuses serres dans cette région. »

« La condition préalable pour participer au décompte est que vous puissiez trouver la constellation d’Orion », explique Jurriens. « Ensuite, il est important de se tenir d’abord dans l’obscurité pendant quinze minutes, afin que les yeux puissent s’habituer à la lumière. »

Après cela, les participants sont censés compter les étoiles qu’ils voient dans la constellation d’Orion et en faire rapport aux chercheurs du RUG. Plus on compte d’étoiles, moins il y a de pollution lumineuse dans cette zone. « Avec cette campagne de mesures, nous espérons sensibiliser les gens à l’urgence de protéger l’obscurité », explique Jurriens.

Le RUG a également organisé l’année dernière une mise en vedette.



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