Une flamme Dansaert. Est-ce un surnom ou un titre honorifique ? Depuis la rédactrice et rédactrice TV Sara Leemans sur sa page Instagram Dansaertflamingen dénonce l’Urban Added Value Seeker avec des mèmes et des compilations de photos, plus personne ne veut porter le label. Ou ce quartier de Bruxelles Dansaert s’est-il peu à peu endormi ? Par extension, le label fait référence au bon agriculteur créatif (vélo cargo) millénaires, qui traînent principalement à Zurenborg à Anvers ou à Dok Noord à Gand. Et aime se distinguer des autres. Grâce à une préférence pour les vins naturels exquis, les bars à latte, les intérieurs à la voix douce ou les discours d’art pédants. Ce qui s’avère finalement n’être qu’un phénomène sociologique à la pelle.

Si le phénomène Insta est Dansaertflamingen un succès auprès de ses 71 600 followers. Excentrique et pointu, mais jamais vraiment piquant ou sarcastique. C’est une question que les personnes ciblées peuvent rigoler : les musulmans citadins branchés avec des jambes de pantalon pliées et trapu des baskets écologiques mais tout aussi faciles à déballer avec leur vol vers le désert namibien. Ou si nécessaire un spin-off sous forme de série ? Sur le papier, vous diriez : oui, fais-le. Malheureusement, après les trois premiers épisodes de Streamz (réalisés par Jan Boon, van Et qu’est-ce qui se passerait si?) le doute surgit comme une pâte à four impétueuse.

Dansaertflamingen – avec Ella-June Henrard, Lize Feryn, Eva Kamanda, Jade Mintjens ou Jelle De Beule, entre autres – est un court coup de clairon de dix minutes chacun. Une suite de sketchs aboutissant à une certaine folie musicale. Avec des items fixes comme ‘Recherche à valeur ajoutée avec Philippe’, les brainstorms ‘perturbateurs’ sur un bureau créatif, ou zoom sur une telle famille qui accorde parfaitement son intérieur aux cœurs à acquérir sur son fil Instagram. « Parfois, nous rencontrons l’incompréhension de notre style de maison parmi les membres de notre propre famille », cela semble pitoyable. Lorsque son fils Juul descend les escaliers dans une chemise bleu vif, il est réprimandé pour être incompatible avec le beige capturé identité visuelle.

Et voilà, voilà le couple qui s’installe délibérément dans un quartier multiculturel. Est-ce que ça te dérange un moment. « Ici, tout le monde est blanc. Nous avions espéré des voisins sympas avec une histoire d’évasion intéressante. Où sont ces crêpes libanaises du dépanneur ?

Eh bien, Leemans est un démêleur habile de l’hypocrisie contemporaine de l’environnement ou du mode de vie. Pourtant, vous avez le sentiment d’une version légère plus lisse et plus rigide d’elle Dansaertflamingencompte, dont Bruxelles a été complètement filtré. Le répertoire satirique peut-il être plus étendu, plus cassant et plus épicé ? Ne faudrait-il pas percer un peu plus cet ego de trentenaires satisfaits d’eux-mêmes avec des montures de lunettes cool et des régimes responsables ? La date de péremption dépasse les « blagues » sur le battage médiatique du podcast ou la folie du cyclisme qui a déjà soufflé, avec des appartements idem avec un clip suspendu au mur. Le discours sur les vins naturels est également excessif. Dansaertflamingen rate des occasions pour un objectif ouvert d’exposer vraiment le hipster de la classe moyenne.



ttn-fr-31