Par une soirée d’automne humide et venteuse, où le manteau d’hiver pourrait être sorti du placard pour une soirée de football de Ligue des Champions, Feyenoord a bien commencé son retour sur la plus haute scène européenne. Le Scottish Celtic, considéré comme l’adversaire le plus faible du groupe E, est battu 2-0 à Rotterdam.
Le retour de Feyenoord parmi l’élite européenne après six ans d’absence a été constaté mardi soir à Rotterdam-Zuid. Plus d’une demi-heure avant le coup d’envoi, les routes autour de De Kuip sont remarquablement calmes, la plupart d’entre elles sont déjà à l’intérieur – personne ne veut être en retard. Ce n’est pas sans raison que les billets ont été vendus en un rien de temps.
De Kuip tremble littéralement d’excitation, juste avant 21 heures, avant que les joueurs n’entrent sur le terrain. Mais ensuite, une bataille difficile et quelque peu attendue attend longtemps. Une joute tactique dans laquelle peu de places sont cédées. La défense de Feyenoord, la ligne la mieux jouée, tient facilement le coup. À l’exception d’un seul instant, une pause rapide de Daizen Maeda, le gardien Timon Wellenreuther a réalisé un bon arrêt sur son tir.
Stengs trouve une ouverture
Le président du stade, Peter Houtman, vient d’annoncer que trois minutes de prolongation seront ajoutées en première mi-temps lorsque Feyenoord obtiendra un coup franc à environ 25 mètres du but. Calvin Stengs prend un court élan avant de tirer comme Pierre van Hooijdonk dans ses meilleurs jours – bien que Stengs le fasse avec sa main gauche.
Détail important : le défenseur David Hancko sort au bon moment du mur celtique en se baissant pour récupérer le ballon. Exactement le trou que trouve Stengs, avec un rebond difficile dans le corner hors de portée du gardien Joe Hart.
Le timing est idéal, peu avant la mi-temps, après une première mi-temps où Feyenoord est à la peine. Après seulement 50 secondes, l’entraîneur Arne Slot donne les premiers indices, en réponse au Celtic qui met beaucoup de pression sur la défense de Feyenoord. C’est le Celtic qui joue un football étonnamment plus facile dans la phase d’ouverture et qui repousse l’équipe locale.
Feyenoord traverse une période difficile dans la bataille pour le milieu de terrain, notamment Stengs et Quinten Timber. Ce dernier perd le ballon à plusieurs reprises dans les quinze premières minutes, ne voit parfois pas l’homme libre, puis se retrouve en difficulté. L’exception est Mats Wieffer, qui est souvent entre les jambes et est pur dans ses passes. Il semble avoir mis derrière lui sa baisse de forme du début de saison, se battant parfois avec le ballon.
Au front, nous devons rechercher la bonne coordination. En raison de l’absence de Santiago Gimenez (suspendu) et d’Ayase Ueda (blessé), Feyenoord manque d’attaquant et donc de point de contact. Désormais, Igor Paixao et Yankuba Minteh occupent alternativement ce poste, soutenus depuis la gauche par Luka Ivanusec. Feyenoord ne réalise guère d’attaques fluides et ne crée pas d’opportunités.
Neuf hommes
Au cours d’un quart d’heure mouvementé en seconde période, Feyenoord a pris le contrôle du match, aidé par une défense maladroite et maladroite des Écossais. Gustaf Lagerbielke obtient d’abord son deuxième jaune et donc rouge lorsqu’il frappe Paixao au cou en agitant son bras droit. L’attaquant brésilien tire mal le penalty accordé, Joe Hart s’arrête. Paixao reçoit une tape encourageante à l’arrière de la tête de Slot lorsqu’il est remplacé peu de temps après.
Cinq minutes plus tard, le Celtic n’est plus qu’à neuf hommes. Ceci après une faute irréfléchie sur Wieffer par Odin Thago Holm, récemment entré en jeu. Geertruida, et avec lui tout le stade, pense qu’il a marqué sur le coup franc de Stengs, mais après de longues délibérations, le but est refusé pour hors-jeu. Quelques instants plus tard, le remplaçant Alireza Jahanbakhsh a marqué le 2-0 libérateur, assisté d’Ondrej Lingr.
Un revers pour Feyenoord est l’échec de l’attaquant créatif Ivanusec, qui a été transporté hors du terrain sur une civière en raison d’une blessure à la cheville. Surtout en vue du Classique, contre l’Ajax dimanche.
Une version de cet article est également parue dans le journal du 20 septembre 2023.