DAnniela ne fait pas partie des nombreuses femmes qui ont été assassinées, violées, agressées. Daniela est l’une des nombreuses femmes – je crains qu’elles soient presque toutes – qu’il a subi des injustices parce qu’elle était une femme. Et certaines de ces injustices, comme le harcèlement sexuel, ce sont des formes de violence, même si la loi et la société ne les reconnaissent pas comme telles et ne les punit pas ni ne les empêche.
Hommes et femmes dans les bus et recours efficaces contre le harcèlement
Daniela a raconté les moments où un passager des transports publics s’est frotté contre elle, en particulier celui où elle s’est rebellée provoquant une réaction de la part de deux autres passagers, mais non pas contre le harceleur, mais contre la femme harcelée.
Mon avis nuancé est que quiconque se frotte à une femme dans les transports en commun est un cochon dégoûtant qui devrait être frappée, frappée à l’oreille, emmenée au commissariat, jugée immédiatement et condamnée à six mois de travail sans réduction et sans salaire dans un centre qui s’occupe des femmes agressées. Trop radical ?
Comment étouffer un costume odieux
Mais non, c’est le seul moyen d’éradiquer cette coutume haineuse, dont chacun d’entre nous a entendu parler, alors que nous n’en avons pas été témoins directement. C’est trop facile de réagir quand c’est le tour de ta mère, le tour de ta fille, le tour de ta sœur.
Crier, signaler, pousser, obtenir de l’aide
Il faut réagir quand c’est le tour d’une femme qu’on ne connaît même pas, avec qui on n’a aucun lien de sang ni d’affection, avec qui on n’a en commun que le bus, la ville, la météo. Et les femmes doivent se rappeler que, comme le disait Franca Viola, « ceux qui font certaines choses perdent l’honneur, pas ceux qui les subissent ». Alors criez, signalez, poussez, obtenez de l’aide. Ou imiter cette association de femmes iraniennes qui montent dans le bus avec une épingle pour rééduquer les agresseurs. Et utilisez-le.
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