D66 réexamine l’enquête sur l’affaire MeToo au sein de son propre parti

Le conseil national de D66 vient avec cette réponse après que le Volkskrant ait rendu compte de cette annexe au rapport samedi. Selon le journal, il contiendrait des conclusions très différentes sur l’éminent parti Frans van Drimmelen, qui a été accusé anonymement en ligne il y a un an et demi de comportement transgressif. Dans la version publique de l’enquête, il a été innocenté d’intimidation sexuelle et d’abus de pouvoir, mais selon de Volkskrant, l’agence de recherche Bing a conclu dans la partie confidentielle qu’il était bien question de comportement insistant de la part de Van Drimmelen.

D66 confirme dans la déclaration qu’il existe une pièce jointe confidentielle à l’enquête Bing, que l’agence a également signalée dans le rapport public à l’époque. Selon la partie, l’annexe contient principalement des informations sensibles à la vie privée. Il n’aurait donc été partagé qu’avec le sommet du conseil national de l’époque. Le chef du parti Kaag n’a pas reçu l’information, selon le parti, car il s’agit de l’association.

Le nouveau président du parti, Victor Everhardt, a reçu l’intégralité du rapport lorsqu’il a pris ses fonctions en novembre. Selon D66, il a alors conclu que l’affaire n’était pas réglée à la satisfaction de tous. “Dans ce contexte, l’ensemble du gouvernement national actuel évaluera soigneusement le rapport Bing, c’est-à-dire la partie publique et confidentielle, pour voir s’il peut en tirer des conclusions différentes de ce qui a été fait auparavant”, rapporte maintenant le parti.

Kaag dit qu’il soutient cette décision. « La D66 que je dirige doit être une fête sûre pour tout le monde. Une fête dans laquelle nous menons une large conversation sociale sur les nouvelles normes et mœurs – même si cela est douloureux pour nous-mêmes. En cas d’intimidation sexuelle, d’abus de pouvoir ou de comportement transgressif, le parti doit intervenir. Parce que c’est terrible pour ceux à qui ça arrive.



ttn-fr-2