Cela a été décidé par le conseil du parti, dirigé par le président Victor Everhardt. Les démocrates se réuniront dimanche à ‘s Hertogenbosch. « Ensuite, nous parlerons de tout ce qui se passe en ce moment. Ce que nous, en tant que conseil d’administration, faisons et avons fait. Et sur ce qu’il faut améliorer à l’avenir », indique le site D66 en des termes un peu obscurs. Les membres ne peuvent s’inscrire que via un lien personnel.
La conversation portera sur l’état des choses entourant la prétendue affaire MeToo de l’éminent parti Frans van Drimmelen. La dirigeante du D66, Sigrid Kaag, et le conseil d’administration du parti ont rencontré des problèmes à ce sujet il y a quelques semaines lorsqu’il s’est avéré qu’une partie confidentielle d’un rapport de recherche avait été fourrée au fond d’un tiroir du D66.
Selon l’ancienne présidente Anne-Marie Spierings, qui était aux manettes au moment où l’enquête était menée, cette partie confidentielle indiquait qu’un « comportement manifestement transgressif avait été détecté ». Au lieu d’intervenir, le problème a mijoté. L’un des journalistes du parti a exhorté, entre autres, le chef du parti Kaag à trouver une solution, mais le chef du parti a résisté. En fin de compte, Kaag et le nouveau président du parti Everhardt ont exprimé leurs regrets lors d’une conférence de presse très discutée.
Ange de la question
Le fait que le parti – qui bat souvent le tambour avec des sermons sur la « nouvelle direction », « plus de transparence » et une nouvelle culture administrative – ferme désormais ses portes, s’explique, selon le chef du parti, afin de « garantir la sécurité des membres autant que possible » et de veiller à ce que « chacun se sente libre de s’exprimer ». À la fin de la session, le président du parti Victor Everhardt et la chef du parti Sigrid Kaag feront une déclaration publique. Selon le chef du parti, après la session, les contributions du chef du parti « se concentrent sur les réflexions des discussions des membres qui ont eu lieu plus tôt dans l’après-midi en petits groupes ».
Les membres du D66 s’attendent à ce que la session vise principalement à « apaiser » la question avant qu’elle ne soit discutée lors du congrès du 18 juin. « La tactique est d’avoir une discussion le dimanche sans aucune forme de prise de décision », a déclaré un membre critique. « Alors on peut dire au congrès: nous avons déjà eu cette discussion en profondeur les uns avec les autres. »
Autour de la prétendue affaire MeToo, des membres ont déposé une motion de censure pour les actions de Kaag, qui devrait être discutée au congrès. Bruce Siemens, membre du D66, écrit dans cette motion, que De Telegraaf a vue, que » Sigrid Kaag a omis à plusieurs reprises d’aider la victime féminine au sein du parti lorsque la victime a demandé de l’aide « . Une motion a également été présentée pour permettre aux administrateurs responsables de faire preuve d’« ouverture » et de retirer les chefs de parti responsables de leurs fonctions. Ces motions doivent d’abord recevoir suffisamment de signatures des membres du D66 avant d’être examinées au congrès.