Cyber ​​​​Security Council: les messages de chat ne peuvent pas être écoutés à court terme


Le Cyber ​​​​Security Council (CSR) ne voit aucune possibilité à «court et moyen terme» de permettre aux services d’enquête néerlandais de lire des messages numériques cryptés de manière sûre. Cela a été publié un jeudi conseils du conseil qui conseille le gouvernement dans le domaine des affaires numériques. Le ministère de la Justice et de la Sécurité doit chercher de « vraies possibilités alternatives » pour traquer les criminels, comme le piratage et la récupération des données des entreprises.

Les messages via des services de chat tels que WhatsApp, Instagram et Signal sont de plus en plus hautement sécurisés avec un cryptage dit de bout en bout. Autrement dit, même les administrateurs des services de chat ne peuvent pas lire la communication, seuls l’expéditeur et le destinataire du message. Les criminels bénéficient également de cette sécurité plus stricte. Un « dilemme », reconnaît la RSE : le travail des services d’enquête devient plus difficile, surtout maintenant que la communication se fait de plus en plus par voie numérique.

Le ministère de la Justice et de la Sécurité cherche donc depuis des années des moyens de créer des « portes dérobées » dans le cryptage de ces applications de messagerie, afin que les écoutes téléphoniques deviennent possibles. Des initiatives sont également en cours dans l’Union européenne. En attendant les résultats de ces recherches plus larges d’options d’écoutes téléphoniques sûres, le CSR conseille au cabinet d’explorer des alternatives. Au demeurant, le Conseil s’abstient expressément de se prononcer « sur l’opportunité (inopportune) de restrictions fonctionnelles ou techniques du chiffrement ».

Pour les services de chat, la « porte dérobée » est une question de principe : ils pensent qu’elle affaiblit le chiffrement dans son ensemble, alors qu’un chiffrement fort est indispensable pour protéger la confidentialité des messages de chat dans le monde entier. WhatsApp menaçait auparavant de quitter les Pays-Bas si une telle législation sur les écoutes téléphoniques était mise en œuvre. Aussi Chambre des députés a demandé au cabinet en juin dernier de maintenir le chiffrement de bout en bout et de ne pas soutenir « les propositions européennes qui rendent cela impossible ».

Avec la collaboration de Rik Wassens.

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