Curva Nord, Digos enquête : pour l’instant, aucune violence n’est ressortie des vidéos. Et il n’y a pas de plaintes

Les agents ont commencé à visionner les images des caméras de vidéosurveillance de San Siro sans identifier une conduite digne d’action

Aucune agression, aucune rixe et aucun passage à tabac : les images des caméras de vidéosurveillance mises à disposition des enquêteurs par MI-Stadium, la société qui gère San Siro, n’ont pour l’instant pas permis d’identifier des délits passibles de mesures administratives, ni avec Daspo. Dans le même temps, aucune plainte n’a été présentée au commissariat par les personnes qui, à la lecture des reconstitutions publiées sur les réseaux sociaux depuis samedi soir, auraient subi des menaces et des agressions pour quitter la Curva Nord en signe de respect pour la mort de Vittorio Boiocchi. L’Inter-Sampdoria continue de faire l’objet de discussions et surtout s’est transformée en une enquête menée par les hommes des Digos. La demande d’informations complémentaires était arrivée dimanche à la fois du parquet (par le biais d’un rapport informatif) et des propos du ministre des Sports, Andrea Abodi (sur Twitter), et l’objectif est clair : faire la lumière sur les épisodes qui s’est produit pendant l’entracte du match, lorsque la courbe s’est vidée.

DÉVELOPPEMENTS

Le fait que pour l’instant aucune conduite passible de poursuites n’ait émergé ne signifie pas que tout s’est bien passé samedi. L’analyse des films ne fait que commencer et le « pont » du 1er novembre n’en a certainement pas incité beaucoup à se rendre au commissariat pour porter plainte. Cela ne veut pas dire que dans les prochains jours la situation ne pourra pas changer car il y a plusieurs témoignages contre le comportement des ultras sur les journaux, les sites, les réseaux sociaux et la télé. Elles pourraient être acquises (puis « approfondies » par Digos), même si dans bien des cas ce sont des « dénonciations » de faits vus, mais non subis par le conteur. Bref, les enquêteurs ont besoin de retours d’images provenant de caméras (ou de téléphones portables, comme à l’occasion des épisodes de Franchi, à Maratona) ou de quelqu’un qui présente un procès. Car personne parmi les policiers n’exclut qu’il y ait eu des conduites… peu orthodoxes, que des claques ou des bousculades aient volé, mais pour le moment il manque à la fois les éléments pour ouvrir une enquête pénale et les plaintes pour ouvrir un dossier. À l’heure actuelle…



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