Culture de travail raciste, sexiste et homophobe au sein de la police de Londres, selon un nouveau rapport


La police de Londres a eu du fil à retordre dans un rapport indépendant qui est sorti mardi matin. La plus grande force de police britannique est un bastion masculin coupable de racisme, d’homophobie et de misogynie, selon l’étude.

Le rapport a été rédigé par la députée Louise Casey, qui a passé un an à enquêter. Selon elle, la police « ne peut plus présumer que les habitants de Londres ont confiance dans le travail décent des policiers ».

L’enquête a été menée après le viol et le meurtre de Sarah Everard par un flic il y a deux ans. Il a été condamné à la réclusion à perpétuité pour cela.

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Le rapport de 363 pages accuse l’organisation de perpétuer une culture de travail interne misogyne, sexiste, raciste et homophobe. Selon Casey, le chef de la force a nié cela pendant des années et l’organisation n’a pas réussi à éradiquer le comportement discriminatoire et intimidant. S’il n’y a pas d’amélioration, il vaut mieux que les forces de police soient démantelées, a déclaré Casey dans le rapport.

Dans un réponse à la BBC Le chef de la police, Mark Rowley, a déclaré que le rapport l’avait mis en colère, frustré et embarrassé. « C’est horrible ». Il présente également ses excuses aux habitants de Londres et déclare qu’il est déterminé à agir.



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