L’économie italienne commence à éviter la récession également au premier trimestre 2023. Dans les estimations, selon les principaux instituts, il y a une révision à la hausse « générale et importante », bien qu’avec des différences légèrement supérieures ou légèrement inférieures à +0 .6 %, par rapport à ceux après l’été 2022, où une stagnation ou une récession modérée étaient attendues en raison des prix élevés de l’énergie. C’est l’analyse qui vient de Confindustria, avec Congiuntura Flash. L’Italie résiste, avec une croissance meilleure que prévu, bien que bien inférieure à l' »excellent » 3,9 % de l’an dernier. L’Italie est allée au-delà des attentes : en 2022, l’excellente stabilité de l’économie a surpris, qui a ralenti au troisième trimestre, mais moins que prévu, et a limité le signe négatif à un minimum au quatrième, -0,1 %, alors que le gaz était encore cher. , une moyenne de 94 euros/mWh : la plupart des analystes s’attendaient à une baisse du PIB d’au moins un demi-point de pourcentage.

Des services en croissance tirés par le tourisme

Raison : l’industrie a chuté, mais « modérément » si l’on considère le choc des matières premières ; les services continuent de croître, tirés par le tourisme ; le revenu réel des ménages ne s’est pas effondré comme on aurait pu le craindre. La variation acquise du PIB pour 2023 est de +0,4 %, auquel s’ajoute le profil trimestriel pour 2023 : cela peut nous amener à prédire que le pays pourrait éviter complètement la correction à la baisse et des prévisions similaires sont également valables pour la zone euro.

L’inflation en baisse avec la baisse des prix de l’essence

Parmi les signes positifs figure la baisse du prix du gaz qui, bien que restant bien au-dessus des niveaux d’il y a deux ans, favorise la réduction de l’inflation en Italie et en Europe (bien qu’à des valeurs élevées). Cela laisse penser que la hausse des taux prendra fin d’ici 2023 (pas avant deux autres hausses) : le coût du crédit est passé à 3,55 % en décembre contre 1,18 % fin 2021, la part des entreprises industrielles qui n’obtiennent des crédits qu’à des conditions plus onéreuses les conditions ont atteint 42,9 % à partir de 7,3. La confiance revient, les services continuent de croître, la consommation se maintient.

L’industrie en reprise

L’industrie et les investissements, en revanche, ont du mal à faire face à la hausse des coûts du crédit et des matières premières. L’industrie s’améliore : la production industrielle bondit en décembre, +1,6 %, après trois mois de baisse. Au quatrième trimestre en revanche, l’évolution est négative, -0,9 % après 0,6 %, mais peu marquée dans l’industrie, -0,4. Mais les données qualitatives de janvier s’améliorent : le PMI est passé de 48,5 à 50,4 ; les commandes baissent moins, les stocks sont un peu réduits.

Scénario amélioré pour les investissements

Pour les investissements, le scénario s’est amélioré au début de 2023 : la part des entreprises qui les attendent au cours des six premiers mois est en croissance : 20,0 contre 14,4. La consommation tient. Côté emploi, contre une hausse, +37 mille en décembre, on constate une pénurie de main-d’oeuvre en Italie pour de plus en plus d’entreprises, 7,3% contre 1,8% fin 2019 (mais moins que dans le reste de l’Europe). Les exportations en 2022 ont augmenté de 7,7% en volume, tirées par les produits pharmaceutiques et les médicaments chimiques. Excellente dynamique, mais la traînée sur 2023 n’est que de 1 % et en janvier, il y a des signes de ralentissement.



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