Croix-Rouge : « Nous sommes là aussi pour l’aspect psychosocial. Une conversation et une épaule

Depuis samedi soir, des volontaires de la Croix-Rouge sont présents à Ter Apel pour venir en aide aux demandeurs d’asile, à la demande de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA). « Le principal besoin est d’avoir des endroits décents où dormir. Mais nous sommes aussi là pour avoir une épaule sur laquelle pleurer. »

La porte-parole Sandra van Houten de la Croix-Rouge accoste RTV Nord explique ce que son organisation peut faire pour les demandeurs d’asile à Ter Apel.

« Alors vous devriez penser aux douches mobiles avec une tente », dit-elle. « Nous fournissons également des couvertures supplémentaires, des oreillers, des matelas gonflables et des articles de toilette tels que du savon et du shampoing. Nous avons des bénévoles présents qui aident à distribuer les articles et à installer les cabines. »

La Croix-Rouge a commencé à distribuer les articles samedi soir. La construction des cabines de douche et de la tente a commencé dimanche. « Certaines choses doivent encore être faites pour rendre la structure adaptée. »

Qu’a trouvé la Croix-Rouge à Ter Apel ? Van Houten : « Un de mes collègues qui était sur place a trouvé pénible de voir qu’il y avait des gens qui devaient passer la nuit dans la salle d’attente, sur des chaises ou par terre pendant des jours. »

La directrice générale de l’IND, Rhodia Maas, avait également utilisé auparavant le terme « désolant » pour décrire la situation.

Le centre pour demandeurs d’asile est surpeuplé, constate la Croix-Rouge. « Les logements ne sont pas construits pour le nombre de personnes qui s’y trouvent actuellement. Cela vaut par exemple pour les douches. Vous pouvez imaginer que ce n’est pas une situation agréable pour les personnes qui doivent rester dans la salle d’attente là-bas », explique Van. Houten.

Ce qui est particulièrement nécessaire, c’est un endroit décent pour dormir. « Si on dort bien, on passe souvent la journée plus facilement. Nous incluons aussi cet aspect psychosocial. Une conversation, une épaule sur laquelle pleurer. Nos bénévoles sont aussi présents pour ça. »

On ne sait pas encore combien de temps la Croix-Rouge restera à Ter Apel. Van Houten : « Si cela ne tenait qu’à nous, le plus longtemps possible, mais c’est un peu difficile à estimer. Nous sommes ici à l’invitation du COA et c’est eux qui commandent. »



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