Critique : Yusuf/Cat Stevens :: KING OF A LAND


Folk pour le Tout-Puissant : Grand-père Yusuf envoie des SMS plats, mais autrement, il fait rarement mal.

Personne n’attend plus de révélations de la part de celui qui a réactivé son ancien nom de scène il y a quelques années et a récemment réarrangé son classique des années 1970 TEA FOR THE TILLERMAN. KING OF A LAND oscille aussi entre édification religieuse, critique sociale légère et chansons enfantines. “Il y a une paix dans l’air / Mais ça ne va nulle part / Parce que la terre n’est tout simplement pas juste”, Yusuf rime ni élégamment ni de manière éclairante dans “Train On A Hill”, certainement une réminiscence de son tube “Peace Train”. Cela ne devient pas plus politique que “Bad storms on clear skis / Ces politiciens continuent de mentir”. L’homme d’une soixantaine d’années préfère tisser des louanges au Tout-Puissant.

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Jésus et sa mère reçoivent une chanson (“Son Of Mary”), bien que gâchée par un solide solo d’orgue domestique. La pompe cinématographique de “How Good It Feels” est également idiote. Sinon, cependant, les aberrations gustatives offensives sont limitées. Yusuf pince doucement les cordes en nylon, on y retrouve du folk et du roots rock robustes, des textures électro-pop isolées, des arrangements orchestraux délicats et une chorale gospel. Assez sympa, en fait, et bien toléré par les vieux fans de Cat Stevens. Mais quiconque cherche des révélations doit se tourner vers les Saintes Ecritures. Ou mieux : MONA BONE JAKON.

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